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- Le 22 Novembre 2024
Le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé ce mardi, de reporter à demain mercredi, le vote sur un projet de résolution britannique relatif à la prolongation de la mission des Nations Unies en Libye, en raison de divergences de dernières minutes qui ont éclaté entre les pays membres, au sujet du retrait des forces étrangères et mercenaires de ce pays arabe, selon des sources diplomatiques.
Des sources diplomatiques qui ont requis l'anonymat, ont rapporté à l'Agence Anadolu, que le vote sur le projet de résolution britannique a été reporté à demain (mercredi), alors qu'il devait être voté ce mardi.
Elles ont précisé que le projet de résolution prévoyait la prolongation du mandat de la mission de l'ONU en Libye pour une période d'un an, jusqu'à la mi-septembre 2022.
Elles ont indiqué que la délégation russe a demandé, à la dernière minute, de reporter le vote sur le projet de résolution, à mercredi.
Et les mêmes sources d’expliquer que la Russie et la Chine souhaitent amender les paragraphes du projet de résolution liés au retrait des forces étrangères et mercenaires de Libye, et de supprimer en outre les paragraphes qui concernent le dossier des droits de l'homme dans ce pays arabe.
Des responsables libyens accusent la Russie de soutenir la milice du général à la retraite Khalifa Haftar.
Pendant des années, la Libye, pays riche en pétrole, a enduré un conflit armé. Avec le soutien de pays arabes et occidentaux, la milice de Haftar, - composée de mercenaires et combattants étrangers -, disputait à l’ancien gouvernement libyen, internationalement reconnu, la légitimité et l'autorité sur le pays.
L’Agence Anadolu a obtenu copie dudit projet de résolution, qui fait part de « la préoccupation du Conseil de sécurité au sujet de l'accumulation déstabilisatrice et l'utilisation abusive des armes en Libye, ainsi que de l’acheminement de groupes armés et mercenaires vers ce pays».
Le projet de résolution exhorte les États membres à respecter et soutenir la pleine mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu conclu en octobre 2020, notamment avec le retrait sans délai de toutes les forces étrangères et des mercenaires de Libye ».
Il est question également de « la nécessité de planifier le désarmement, la démobilisation et la réintégration des groupes armés, et le retour des membres de toutes les parties armées non gouvernementales dans leur pays d'origine ».
Une sortie de crise se profile en Libye depuis que le gouvernement d’unité nationale et le nouveau Conseil Présidentiel ont pris leurs fonctions le 16 mars 2021, pour conduire le pays aux élections législatives et présidentielle prévues le 24 décembre prochain.
Bien que la milice de Haftar a salué l'élection de l'autorité intérimaire, le général à la retraite continue d'opérer indépendamment du gouvernement légitime et dirige une milice armée, en s’autoproclamant «commandant en chef de l'armée libyenne», faisant peu de cas du commandant suprême de l’armée et président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Al-Manfi.
Source : AA