Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Le tribunal militaire de Buea dans le Sud-Ouest du Cameroun a prononcé, mardi, une condamnation à mort en première instance à l’encontre de quatre membres appartenant au mouvement séparatiste anglophone, qui avaient attaqué une école tuant des élèves en octobre 2020.
D’après le verdict du tribunal militaire, les séparatistes ont été reconnus coupable de « terrorisme, hostilité à la patrie, sécession, insurrection, meurtre et possession illégale d’armes à feu ».
Selon la loi camerounaise, ce jugement de première instance peut être contesté auprès de la Cour de cassation dans les 30 jours suivant le verdict.
Pour rappel, une attaque perpétrée par des séparatistes dans une école à Kumba, dans le Sud-Ouest du pays avait fait sept morts, dont des enfants âgés de 7 à 12 ans et une dizaine de blessés, le 24 octobre 2020.
Les sécessionnistes s’étaient introduits à l'école "Mother Francisca international", trouvant ainsi les apprenants en plein cours.
Ils avaient ouvert le feu sur les élèves.
Depuis sa cellule, Sisiku Julius Ayuk Tabe, le président autoproclamé de la zone anglophone, avait réagi via un tweet.
Le leader "ambazonien" avait attribué le tort à une autre faction de sécessionnistes avec qui il dit ne pas partager les mêmes idéologies.
Cette attaque avait été fortement condamnée par la communauté internationale.
Dans un communiqué, le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, avait affirmé que « l'objectif des sécessionnistes est de briser la dynamique observée dans la reprise des classes dans le cadre de la rentrée scolaire 2020/2021 dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et par là, de dissuader les parents d'envoyer leurs enfants à l'école ».
Les écoles avaient déjà été une cible dans le passé récent, mais n'avaient jamais connu un massacre d'une telle ampleur.
Mi-mai 2020, un enseignant de l'université de Bamenda (Nord-Ouest) avait été abattu par des séparatistes, car il refusait d'arrêter de donner les cours, selon l'ONG Human Rights Watch (HRW).
Source : AA