Les bureaux de vote sont ouverts depuis 08 heures (heure locale) ce mercredi au Maroc, afin de permettre aux citoyens marocains d’élire les 395 membres de la chambre des représentants.
Ils auront jusqu’à 19 heures pour s’y rendre, munis d’une simple carte nationale d’identité, et devront également choisir leurs 31 mille élus communaux et régionaux, alors que la campagne électorale s’est déroulée sans aucun meeting en raison du contexte sanitaire.
Les autorités ont fait le choix de tenir les trois scrutins à la même date pour tenter de réduire l’abstention.
Près de 18 millions d’électeurs sont appelés aux urnes ce mercredi, pour une élection aux enjeux particuliers puisque la nouvelle chambre des représentants, aura la lourde tâche de concrétiser le nouveau modèle de développement marocain voulu par le roi Mohamed VI.
Ce nouveau modèle de développement a été dévoilé en mai dernier après la phase analytique menée par la Commission spéciale sur le modèle de développement et prévoit une feuille de route visant à atteindre les objectifs fixés d’ici 2035.
Les sujets de santé, d’éducation et de transports, sont effectivement apparus durant l’étude, comme principales sources de préoccupation des citoyens marocains.
Pour autant, malgré le nombre élevé de listes déposées, seules 4 d’entre elles ont proposé des candidats dans toutes les circonscriptions du royaume.
Il s’agit du PJD (Parti Justice et Développement), déjà au pouvoir pendant les deux derniers mandats, du RNI (Rassemblement Nationale des Indépendants), de l’Istiqlal et du PAM (Parti Authenticité et Modernité).
L’actuelle majorité, au pouvoir depuis dix ans et à laquelle appartient le Premier ministre Saad Dine El Otmani, espère remporter la partie, pour pouvoir mener à bien les réformes annoncées par le souverain Mohamed VI.
Dans un contexte politique perturbé par la pandémie de Covid-19, le PAM, principal concurrent de la majorité actuelle, et mené par Abdellatif Ouahbi, est talonné de près par l’Istiqlal, de Nizar Baraka.
Néanmoins, Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et chef de file du RNI bénéficie d’une popularité indéniable et pourrait créer la surprise.
Réputé proche du Palais royal, ce dernier est l’homme le plus riche du royaume chérifien avec une fortune estimée à 2 milliards de dollars en 2020, selon le magazine Forbes.
Source : AA