Algérie. FLN : Les jours de Baâdji sont comptés

La destitution de Abou Fadhl El Baâdji, se précise. Son éjection de son fauteuil   de SG du  FLN, n’est qu’une question de jours.  Ne faisant plus l’unanimité au sein du parti, il s’est même vu « retiré » ce lundi, sa garde rapprochée, apprend-on de sources sûres.

Abou Fadhl El Baâdji  qui s’est illustré depuis qu’il avait été  à la tête du FLN, par des «décisions unilatérales », faisant ainsi « cavalier seul », selon des cadres du parti, exigeant son départ, est ainsi en mauvaise posture.

Il semble avoir même, « tiré sa dernière cartouche »,  en traduisant en conseil de discipline, fin août dernier,  plusieurs cadres influents du FLN.

D’ailleurs,  plus de 300 membres du CC ont déjà signé une lettre accablante, et parfaitement argumentée, à l’adresse du ministre de l’Intérieur en vue d’autoriser la tenue d’une session extraordinaire du CC en vue d’élire un nouveau SG dans les meilleurs délais.  Cela se fera sans nul doute.

En attendant de connaître le futur SG du FLN, un directoire « serait mis en place » pour la gestion des affaires courantes du parti.

Le nom de Salah Goudjil, actuel président du Sénat, circule avec instance pour prendre sa direction.  Il a même été approché par des membres du CC, les cadres du parti et ses militants.

Salah Goudjil, moudjahed de la première heure, compagnon de Benboulaid, est un membre fondateur du parti FLN dont il devient membre du Comité Central en 1962, puis inspecteur général du parti en 1964. Il avait également Mouhafedh à plusieurs reprises.

Il est aussi commissaire du parti de 1967 à 1978 (Annaba puis Sétif). Il a occupé plusieurs fonctions au sein de différents gouvernements. Il est nommé sénateur en 2013 puis reconduit en 2019. Depuis le 9 avril 2019, il assure l’intérim du Sénat après la désignation de Bensalah comme chef d’Etat et en devient président le 21 février 2021.

Avec à sa tête le moudjahed Salah Goudjil, compagnon de Benboulaid et président actuel du Sénat, le parti FLN devrait prendre une autre dimension au sein de l’échiquier politique algérien et reprendre la place qui est la sienne.

Source : la patrie news

De la même section Regional