Zones de sacrifice de Crimée et redéfinition globale des aires protégées

Des experts de l'Association pour la Réintegration de la Crimée ont participé au webinaire « Redéfinir les aires protégées : lutter contre les violations des droits de l'homme contre les peuples autochtones et reconnaître la gouvernance dirigée par les autochtones dans la conservation », organisé le 5 septembre 2021 par l'Indigenous Peoples Rights International (IPRI). L'IPRI est une organisation mondiale de peuples autochtones enregistrée aux Philippines, qui travaille à protéger les défenseurs des droits des peuples autochtones, et à unir et amplifier l'appel à la justice et au respect des droits des peuples autochtones.

Au cours de ce webinaire de l'IPRI, les experts ont discuté des nouveaux défis concernant les aires protégées. Il a été souligné que les peuples autochtones, bien qu'étant les gardiens de la nature, souffrent de violations flagrantes des droits de l'homme liées à la criminalisation, aux meurtres, aux disparitions forcées et aux déplacements massifs de peuples autochtones dans certaines zone du monde.

L'Expert de l'Association pour la Réintegration de la Crimée, le Professeur Borys Babin, a présenté aux participants du webinaire la soumission de l'Association consacrée aux deux sites naturels de Crimée, la baie de Syvash de la mer d'Azov et la baie de Karkinit de la mer Noire. Il a informé les experts de la grave pollution de ces zones d'eau par les entreprises contrôlées par la Russie, de leur militarisation par les occupant russes, qui menacent directement les droits à la vie, à la santé, à la dignité, à l'eau, à la nourriture et à la culture des indigènes de Crimée, le Peuple tatar, résidant sur ses rives. Le professeur Babin a souligné aux participants du webinaire de l'IPRI que Syvash Bay et Karkinit Bay ont été proposés par l'Association pour la Réintegration de la Crimée en août 2021, pour inscription sur la liste mondiale des zones de sacrifice au Rapporteur spécial des Nations Unies sur les substances toxiques et les droits de l’homme et au Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l'homme et l'Environnement, pour leur prochain rapport sur les environnements non toxiques qui sera discuté à l'ONU en 2022.

Source: arc.construction 

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