Un « vaste » mouvement dans le corps des Magistrats se profile à l’horizon. Il sera en effet, « opéré le 09 septembre courant », apprend-on de sources sûres auprès du Conseil supérieur de magistrature.
« Ces changements s’effectueront dans le cadre des rapprochements familiaux, en prenant en compte surtout les cas sociaux et de santé nécessitant une prise en charge», assure encore notre source.
Autrement dit, si un magistrat exerce à Alger alors que son épouse est en poste à Tlemcen, il leur est possible à présent d’exercer conjointement soit à Alger ou à Tlemcen.
Il est ainsi question de satisfaire l’ensemble des revendications socioprofessionnelles des magistrats.
Aussi, un autre mouvement qui concernera cette fois, les procureurs généraux, présidents de Cours, présidents des tribunaux, administratifs, et Commissaire d’état prés des tribunaux administratifs est imminent. Il pourrait intervenir dans les « quelques jours qui suivent ».
Ces changements, faudrait-il le noter, s’inscrivent en droite ligne du programme du Président de la République qui place la consécration de l’indépendance de la justice et sa modernisation, au cœur de ses priorités,
La consolidation de l’Etat de droit et la rénovation de la gouvernance figurent en effet, parmi les principales préoccupations inscrites dans le plan d’action du Gouvernement pour la mise en œuvre du programme du président de la République, qui sera soumis aux débats et approbation prochainement au Parlement.
Adopté le 30 août dernier en Conseil des ministres, lors d’une réunion extraordinaire présidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le plan d’action du Gouvernement souligne que «la Constitution énumère un certain nombre de dispositions consacrant les valeurs de liberté, de démocratie, d’égalité, d’Etat de droit et de respect des droits de l’homme».
La consécration de ces valeurs, selon le texte, «nécessite l’adaptation par rapport aux nouvelles dispositions constitutionnelles, des lois régissant, la liberté de réunion et de manifestation, la promotion du mouvement associatif et l’exercice de l’activité des partis politiques, la liberté de la presse et la sécurité des personnes et des biens».
A ce titre, «le Gouvernement œuvrera à adapter la législation à la constitution, tout en poursuivant la réforme globale de la justice en garantissant son indépendance, sa modernisation, sa numérisation, l’égalité de tous devant la justice et en révisant le mode de gestion des juridictions, ainsi qu’en instaurant plus de transparence et de moralisation dans la gestion des affaires publiques».
Source : la patrie news