Toyota annonce pour la première fois une baisse de sa production
- Le 31 Octobre 2024
Le ministre de l'Énergie du gouvernement intérimaire libanais, Raymond Ghajar, a annoncé que l'Irak fournira à son pays, durant une année, un million de tonnes de pétrole brut, expliquant que le pétrole importé sera échangé contre d'autres dérivés pétroliers sur le marché international, afin d’être utilisés dans la production d'électricité.
Ghajar a déclaré lors d'une conférence de presse, tenue ce mercredi, au siège du Parlement, dans le centre de Beyrouth, que "l'appel d'offres pour importer du pétrole d'Irak a été attribué à la société pétrolière émiratie ENOC".
La compagnie émiratie commencera à fournir au Liban 63 000 tonnes de dérivés pétroliers, nécessaires à la production d'électricité, en échange du pétrole brut irakien, à partir du 5 septembre prochain, et "il y aura un appel d'offres tous les 10 jours pour choisir les entreprises d'approvisionnement", selon le ministre libanais.
Le Liban a eu recours à l’échange de pétrole brut irakien par un autre type de carburant, car il n'est pas adapté à une utilisation directe dans les centrales énergétiques libanaises.
Concernant la question du tanker pétrolier iranien, annoncé il y a quelques jours par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, Ghajar a déclaré que son pays n'avait émis ou reçu aucune demande d'importation de carburant iranien.
Depuis plus de deux mois, le Liban subit une grave pénurie de carburant, destiné à la production d'électricité, en raison du manque de montants suffisants, en devises étrangères, pour en importer, ce qui a nécessité l’augmentation du nombre d'heures de coupure de courant à plus de 20 heures par jour.
Depuis près de deux ans, le Liban est en proie à une grave crise économique qui a provoqué une détérioration de la valeur de la monnaie locale par rapport au dollar, et une forte diminution des réserves de changes détenue par la Banque du Liban (Banque centrale).
Source : AA