Face à l’ampleur des incendies qui ravagent les forêts du pays depuis lundi, l’Algérie a fait appel à l’aide internationale.
Sans canadairs et en raison du nombre impressionnant d’incendies déclarés en moins de 24 heures, la Protection civile n’a pas pu empêcher l’avancée des flammes dans les villages de Kabylie, notamment à Tizi-Ouzou.
Hier, les services du Premier ministre ont annoncé un accord entre l’Algérie et l’Union européenne pour le déploiement de deux canadairs dans les zones touchées par les incendies.
« Les deux avions bombardiers d’eau seront déployés à partir de jeudi 12 août dans les wilayas où se sont déclarés des feux de forêts, et ce dans le cadre de la mobilisation de tous les moyens pour l’extinction de ces incendies », a précisé le Premier ministre.
La France, premier pays de l’UE à réagir
La France a été le premier pays européen à répondre favorablement à la demande algérienne, en dépit de la forte demande sur les canadairs en raison du risque élevé d’incendies dans ce pays et des incendies qui ravagent l’Italie et la Grèce.
Le président français Emmanuel Macron a annoncé en effet hier mercredi que la France allait déployer deux canadairs en Algérie dès ce jeudi pour participer aux opérations de lutte anti-incendie, notamment en Kabylie, la région la plus touchée par les feux de forêts.
« Face aux drames auxquels sont confrontés les amis de la France, notre solidarité est sans réserve. Au peuple algérien, je veux apporter tout notre soutien. Dès demain, deux canadairs et un avion de commandement seront déployés en Kabylie en proie à de violents incendies », a annoncé Emmanuel Macron dans un message publié hier mercredi sur Twitter.
Selon nos sources, les deux avions français seront déployés à partir de ce jeudi après-midi en Algérie. Le premier canadair était déployé en Grèce où il a participé aux opérations de lutte contre les incendies qui ravagent les forêts de ce pays depuis plusieurs jours.
Le second avion était stationné à Nîmes en France. Ces deux avions seront déployés en Algérie dans le cadre du mécanisme européen de la protection civile (MEPC) qui prend en charge une partie des frais de leur déploiement.
« Il n’y aucune logique commerciale dans ce mécanisme, assure une source européenne à Alger. C’est une logique de mise à disposition pour des pays touchés par les incendies, une logique d’aide »
Source: TSA
