Avec deux anciens Premiers ministres, Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, et plusieurs ex-ministres, dont Houda Imène Feraoun, Amar Tou, Amar Ghoul, Hocine Necib, Arezki Baraki, Mustapha Rahiel ou encore Mohamed Loukal, et au moins cinq walis de Tizi Ouzou, de Béjaïa et de Mostaganem, l’affaire dite de l’Agence nationale des barrages et des transferts (ANBT) apparaît comme l’une des plus importantes que le juge de la 3e chambre du pôle financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, est en train d’instruire depuis plus d’une année.
Elle a vu l’audition, comme témoin, de Saïd Bouteflika, frère conseiller du Président déchu, et comporte au moins deux volets déjà examinés par la justice : le premier est lié à Mobilink, filiale du groupe KouGC, appartenant aux frères Kouninef, jugé en 2020, et le second concerne le scandale des ressources en eau, au cœur duquel se trouvait Kaddour Gouaiche, président de l’Association des zaouïas et ex-conseiller du Président déchu. Il faut dire que le magistrat instructeur de la 3e chambre du pôle financier semble avoir fait du mandat de dépôt une mesure systématique, puisque tous les anciens hauts fonctionnaires de l’Etat qu’il a entendus dans le fond, jusqu’à présent, ont été placés sous mandat de dépôt.
Source: ElWatan