Si le niveau exact de CO2 nécessaire au naufrage de l’AMOC est inconnu, les conséquences d’un tel scénario sont perceptibles. Refroidissement de l’hémisphère nord, élévation du niveau de la mer dans l’Atlantique, baisse globale des précipitations en Europe et en Amérique du Nord ou bien changement sur le niveau des pluies en Amérique du Sud, en Afrique et Asie... La série d’événements catastrophiques se fera ressentir à travers la planète entière.
Voilà pourquoi Niklas Boers a conclu que “la seule chose à faire est de maintenir les émissions aussi basses que possible. La probabilité que cet événement à impact extrêmement élevé se produise augmente avec chaque gramme de CO2 que nous rejetons dans l’atmosphère”.
Outre ces conditions météorologiques extrêmes, les écosystèmes marins de l’Atlantique ne seraient pas épargnés, apportant des répercussions gravissimes sur les populations d’espèces marines.