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- Le 22 Novembre 2024
La justice mexicaine est entre les mains de la population. Ils votent, dimanche 1er août, dans le cadre d’un référendum voulu par le président Andres Manuel Lopez Obrador (« AMLO ») sur l’opportunité d’enquêter et de poursuivre en justice ses prédécesseurs pour corruption présumée.
Le président de gauche, champion autoproclamé de la lutte anticorruption, soutient que cette consultation publique renforcera la démocratie participative au Mexique.
Pour que le résultat du vote soit contraignant, 37,4 millions de personnes – soit 40 % des électeurs – doivent y participer, un pari difficile vu le manque d’enthousiasme que suscite cette initiative chez les Mexicains.
Les détracteurs du président mexicain n’y voient qu’un simple coup politique. Au Mexique, les anciens présidents peuvent être jugés comme n’importe quel autre citoyen et les critiques affirment que le référendum est inutile.
« Attendre les résultats d’une consultation, c’est faire de la justice un cirque politique », estime José Miguel Vivanco, directeur régional de l’ONG Human Rights Watch, basée à New York.
Bien que le vote soit une idée du chef de l’Etat, le premier président de gauche du pays a exclu de voter lui-même, car il ne veut pas que le « conservatisme corrompu et hypocrite » l’accuse de vindicte.
Omar Garcia, survivant de la disparition et du meurtre présumé de 43 étudiants en 2014, prétendument aux mains d’une police corrompue et de trafiquants de drogue, estime toutefois qu’écouter le peuple est valable même si ce n’est pas contraignant. « Ce référendum encourage la fin de l’impunité », dit-il.
Source: Le Monde