Égypte : Nous ne permettrons aucune atteinte à nos ressources en eau

Le ministre égyptien de l'Irrigation, Mohamed Abdel-Aty, a déclaré samedi que le Caire empêchera toute atteinte à ses ressources en eau, affirmant que son pays est prêt à faire face à tous les scénarios concernant le barrage éthiopien de la "Renaissance".

C'est ce qui ressort d'une session de dialogue tenue avec le ministre et modérée par Karam Jabr, chef du Conseil suprême des médias du pays, selon un communiqué du Conseil.

Par voie de communiqué, Abdel-Aty a déclaré: ''L'Égypte est prête à faire face à tous les scénarios au sujet du barrage de la Renaissance, et l'État ne permettra pas qu'une crise de l'eau s'installe en Égypte''.

Il a souligné ''qu'il existe une coordination complète entre toutes les agences de l'État pour traiter la question du barrage de la Renaissance sans se précipiter pour prendre des décisions''.

De son côté Jabr a déclaré : ''Nous sommes convaincus que les droits historiques de l'Égypte des eaux du Nil sont préservés, et nous avons le droit légitime de riposter dans le cas où ceux-ci sont exposés aux menaces, susceptibles de mettre en danger la vie des Egyptiens''.

"Aujourd'hui, nous sommes venus à Al-Qanater Al-Khairia pour transmettre un message de soutien et de grande confiance au sein de l'État et sa capacité à élaborer toutes les solutions possibles pour faire face aux droits historiques de l'Égypte sur les eaux du Nil".

Jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU a entamé une session autour du différend sur le barrage éthiopien, deuxième du genre après celle tenue l'année dernière, afin de sortir de l'impasse des négociations entre les trois pays.

Néanmoins, le Conseil n'a rendu aucune décision concernant le projet de résolution arabe qui appelle à la poursuite des négociations entre les trois pays pendant une période de 6 mois afin de parvenir à un accord sur les règles de remplissage et d'exploitation du barrage.

Tandis que les membres permanents du Conseil ont appelé les parties au conflit à reprendre les négociations sous les auspices de l'Union africaine, sans préciser de délai, comme l'ont demandé l'Egypte et le Soudan.

L’Ethiopie a, de son côté, notifié lundi et mardi aux pays en aval du Nil, l'Égypte et le Soudan, du début d'un deuxième remplissage du barrage, sans parvenir à un accord tripartite, ce que le Caire et Khartoum ont rejeté, dénonçant une mesure unilatérale.

Source : AA

De la même section Afrique