Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a organisé jeudi un webainaire sur l’activation de la méthode des droits de l’Homme des données et des indicateurs dans la réalisation du développement durable. Ont pris part à ce webinaire les représentants de 13 organes et secteurs ministériels sous forme de groupes en charge de collecter les données et les statistiques en vue d’évaluer les droits de l’homme et réaliser les objectifs du développement durable (ODD) à l’horizon 2030. Ce webinaire vise à déterminer les moyens d’usage de méthodes basées sur les droits de l’homme y compris les objectifs du développement durable dans le fonctionnement du CNDH et du Centre national des statistiques.
Le président du NNDH, Bouzid Lezhari a estimé dans son allocution que cette rencontre était « un bon départ » pour réaliser le développement durable, soulignant l’impératif de ne pas faire de distinction en matière de droits de l’homme. Il rappelé que 98 % des enfants sont scolarisés en Algérie dans le cadre de la consécration du droit à l’Education, à l’enseignement et aux droits socioéconomiques ». Concernant les critiques et les observations soumises au CNDH, M. Lezhari a déclaré « nous n’avons aucun problème en matière des droits civils ou droits socioéconomiques et ce en vue de corriger le processus », relevant que le CNDH est doté d’une commission chargée de la société civile. A cette occasion, M. Lazhari a appelé les organisations de la société civile à présenter leur vision et les suggestions concernant la situation des droits de l’homme en Algérie, soulignant qu' »il avait reçu avec satisfaction des rapports contenant des critiques de la situation des droits de l’homme », avant de relever « une forte volonté politique pour se préoccuper davantage des droits de l’homme en Algérie conformément à la Constitution ».
Lors de cette rencontre, les représentants du ministère de la Numérisation et des Statistiques, du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), de l’Office national des statistiques (ONS) et du ministère du Travail et de la Sécurité sociale sont intervenus sur les expériences et les acteurs gouvernementaux en Algérie ainsi que la feuille de route concernant la collecte de données sur les droits de l’homme. La représentante du Haut-Commissarriat pour les droits de l’homme et du bureau régional de MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), Rouwaida Al Hadj, a mis en avant, dans son intervention, les efforts de l’Algérie en matière de droits de l’homme, estimant qu’elle est « en progression constante ».
De son côté, l’Ambassadeur onusien résidant en Algérie a salué le rapport soumis par l’Algérie en 2019 à titre volontaire et sa mise en œuvre du plan de développement durable, formulant le souhait de voir l’Algérie poursuivre ses efforts dans ce domaine.
Source : la patrie news