L'annonce du projet intervient parallèlement avec les mouvements de contestation à travers la Tunisie, dont Kairouan, appelant les autorités à trouver des solutions urgentes aux problèmes de développement et de chômage.
Le président tunisien Kais Saied a promis, samedi, de poursuivre un projet de création d'une ville médicale dans le gouvernorat de Kairouan, au centre du pays, qui offrira 50 mille emplois.
A l'issue de sa visite effectuée dans la région de «Menzil Mehiri» dans le gouvernorat de Kairouan. Il a inspecté le terrain sur lequel sera implanté le projet "Cité Aghlabide Medicale", dont les travaux de construction débuteront prochainement (sans communiquer la date), selon un communiqué de la présidence tunisienne, dont l'Agence Anadolu a reçu une copie.
Le chef de l'Etat tunisien a déclaré, lors de la visite, que la cité médicale attendue sera établie sous la forme d'une institution gouvernementale, soulignant que le texte juridique du projet est prêt.
"Le projet contribuera à la création d'environ 50 mille emplois dans diverses spécialisations, et permettra de redonner à Kairouan son lustre et sa stature historique", notant qu'un certain nombre de pays frères et amis (sans mentionner leurs noms) ont annoncé leur intention de financer ce projet" a souligné Saied.
Le locataire de Carthage a également signalé que le projet sera achevé sous la supervision du ministère de la Défense nationale, avec un groupe de représentants des plusieurs ministères concernés, soulignant la nécessité d'accélérer l'achèvement des procédures administratives nécessaires relatives aux terrains de construction.
Un terrain de 550 hectares (un hectare équivaut à 10 mille mètres carrés) a été attribué à la "Cité Aghlabide Medicale", dont 300 hectares pour les bâtiments et les installations, d'une valeur de 3 milliards de dinars (environ 1,1 milliard de dollars), c'est une première.
Le président tunisien a précisé que "la Tunisie a beaucoup de capacités, et il suffit d'avoir une volonté sincère pour réaliser le rêve du peuple tunisien de travail, de liberté et de dignité nationale".
L'annonce du projet intervient parallèlement avec les mouvements de contestation à travers la Tunisie, dont Kairouan, appelant les autorités à apporter des solutions urgentes aux problèmes de développement et de chômage.
Selon les chiffres de l'Institut national des statistiques (gouvernemental), le taux de chômage en Tunisie a augmenté à la fin du dernier trimestre de 2020 à 17,4%, contre 16,2% au troisième trimestre de la même année.
D'après les derniers indicateurs officiels, Kairouan fait partie des gouvernorats du pays où le chômage est le plus élevé.
Source : AA