Barrage de la "Renaissance" : Entretiens du président tunisien avec ses homologues égyptien et éthiopienne

Le président tunisien Kaïs Saïed a discuté, jeudi, avec ses homologues égyptien, Abdel Fattah al-Sissi et éthiopienne, Sahli Work Zewdi, du dossier du ''Barrage de la Renaissance'', soulignant le soutien de son pays au ''principe du dialogue'' pour parvenir à une solution à la crise.

C'est ce qui ressort de deux communiqués distincts publiés sur la page Facebook officielle de la présidence tunisienne.

Lors de son entretien téléphonique avec al-Sissi, Saïed a discuté, ''des questions bilatérales et régionales, dont le dossier du barrage de la Renaissance dans le cadre de la session du Conseil de sécurité pour examiner un projet de résolution soumis par la Tunisie, membre non permanent du conseil."

Selon le communiqué, Saïed a réitéré ''la position ferme de la Tunisie au sujet de la question du barrage de la Renaissance, la nécessité de poursuivre les négociations directes entre toutes les parties (Éthiopie, Égypte et Soudan) pour parvenir à une solution juste et globale susceptible de préserver les droits de tous les pays concernés et qui n'affecte pas la sécurité nationale de l'Égypte."

Dans un second entretien téléphonique tenu avec Zewdi, Saïed a réaffirmé le soutien de son pays "au principe de dialogue et de négociation entre les pays concernés par le dossier du barrage de la Renaissance, en tenant compte de leurs intérêts vitaux", a rapporté un communiqué de la Présidence de la République.

Jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU a entamé une session autour du différend sur le barrage éthiopien, la deuxième du genre après celle tenue l'année dernière, afin de sortir de l'impasse des négociations entre les trois pays.

Lundi, l’Éthiopie a notifié aux deux pays en aval du Nil, l’Égypte et le Soudan, avoir entamé le processus d’un deuxième remplissage du barrage, sans parvenir à un accord tripartite, ce que Le Caire et Khartoum ont rejeté.

Addis-Abeba insiste sur le remplissage du barrage en juillet et août, sans conclure un accord avec Le Caire et Khartoum. L'Egypte et le Soudan rejettent une telle démarche et insistent sur la nécessite de parvenir à un accord tripartite, pour s'assurer que leur part annuelle de l'eau du Nil ne soit pas affectée.

Source : AA

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