Dans un entretien accordé à Echorouk, le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a critiqué les parties qui appellent à la dissolution du ministère des Moudjahidine et des Ayants droit.
« Nous avons tenté une expérience semblable au début des années 90. Sauf qu’on avance la nécessité d’écrire l’histoire, d’une part, et on demande de dissoudre le ministère des Moudjahidine, d’autre part. Les personnes derrière cette revendication ont des visées politiques. Alors, ils noircissent tout comme si de rien n’était fait. Cela ne veut-il pas dire qu’il fallait que la France reste et c’est un scandale », a-t-il déploré.
Pour le président du Sénat, l’Algérie est sur la bonne voie. « Tout va changer en Algérie (surtout) après l’élection du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. C’était une élection transparente de l’aveu de ses quatre concurrents », a-t-il expliqué.
S’agissant de la faible participation aux élections législatives du 12 juin, Salah Goudjil a reconnu la nécessité de mener une analyse profonde pour en connaître les causes. Il a fait le parallèle avec le fort taux d’abstention lors des dernières élections régionales en France. « Il n’y a eu aucune suspicion (chez eux) », a-t-il lâché.
Dans ce sens, le président du Conseil de la nation a dit espérer que la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN), composée principalement de jeunes élus, sera à la hauteur. « Tout le monde doit connaître à quel moment commence la responsabilité et à quel moment elle prend fin », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, M. Goudjil a remercié le général de corps d’armée, Saïd Chanegriha, chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP), qui a répliqué aux provocateurs lors de son dernier discours.
Source : la patrie news