Genève: démarrage de la troisième session du Forum de dialogue politique libyen

Les travaux de la troisième session du Forum de dialogue politique libyen ont démarré, mercredi, dans la ville suisse de Genève, après un retard de plusieurs heures, en raison de l’infection de deux membres participants au coronavirus.

Une source au Forum de dialogue politique libyen préférant garder l'anonymat a déclaré à l'Agence Anadolu, que ''la session d'aujourd'hui a été retardée en raison de la découverte de 3 cas de coronavirus parmi deux membres du forum, en plus de la contamination d'un agent de la délégation de l'ONU ".

Il a ajouté que la session de ce mercredi "discutera de la question des élections et de la base constitutionnelle qui sera mise en œuvre".

Il a expliqué qu'un grand désaccord autour de la base constitutionnelle prévaut entre les membres.

La source n'a pas révélé de plus amples détails sur le désaccord, mais un membre du Forum de dialogue politique libyen Abdel-Qader Huwaili a déclaré à l'Agence Anadolu (AA) : "Il y a plusieurs points de vue à ce sujet".

''Il y avait ceux qui voulaient un référendum sur la Constitution et ceux qui voulaient adopter la base constitutionnelle. En outre, il existe un désaccord sur le mécanisme d'élection du président et les conditions d'éligibilité", a-t-il expliqué.

Plus tôt mercredi, un membre du Forum de dialogue politique libyen a annoncé, que la session de la troisième journée du Forum dans la ville suisse de Genève avait été retardée, deux membres ayant été testés positifs à la Covid-19.

Les travaux du Forum de dialogue politique libyen ont démarré, lundi à Genève, en Suisse, pour discuter des propositions du Comité consultatif du Forum concernant la base constitutionnelle sur laquelle se tiendront les élections prévues pour la fin de cette année.

Le Comité consultatif en question a, dans ce cadre, recommandé de reporter le référendum sur le projet de Constitution après les élections législative et présidentielle, prévues le 24 décembre.

La Libye, pays riche en pétrole, a enduré pendant des années un conflit armé. Avec le soutien de pays arabes et occidentaux, la milice du général à la retraite, Khalifa Haftar, composée de mercenaires et de combattants étrangers, disputait à l’ancien gouvernement libyen, internationalement reconnu, la légitimité et l’autorité sur le pays.

Une sortie de crise se profile en Libye depuis que le gouvernement d’unité nationale et le nouveau Conseil présidentiel ont pris leurs fonctions le 16 mars 2021, pour conduire le pays aux élections législatives et présidentielle prévues le 24 décembre prochain.

Source : AA

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