A Brindisi, une ville du sud de l’Italie, le chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum, a participé à une réunion ministérielle du G20 sur le développement et sur les questions humanitaires.
Dans une intervention, M. Boukadoum est revenu sur les conséquences néfastes de la pandémie de coronavirus sur le monde. Surtout, les personnes vulnérables qui dépendent des aides.
« Nous devons être conscients du fait que ses effets (la crise du coronavirus) les plus dévastateurs et déstabilisants se feront sentir parmi les populations les plus vulnérables. Ceux qui dépendent entièrement de l’aide internationale pour survivre ! », a-t-il souligné.
Pour une meilleure action commune mondiale, le ministre des Affaires étrangères a insisté sur l’importance de la solidarité internationale. Le but étant d’assurer « une réponse humanitaire rapide et flexible à ceux qui en ont besoin ».
Sabri Boukadoum a également rappelé aux pays participants à la réunion que les défis induits par la pandémie de coronavirus ne devraient pas éclipser les principes humanitaires et la protection des civils en période de conflit.
Le chef de la diplomatie algérienne a précisé, dans ce sillage, que l’action humanitaire ne doit pas se concentrer uniquement sur l’approvisionnement. Elle doit en premier lieu renforcer la résilience des populations. « Nous avons besoin d’une action mondiale ambitieuse, accélérée et à plus grande échelle pour mettre fin aux conflits », a-t-il soutenu.
Enfin, l’Algérie, par le biais de son ministre des Affaires étrangères, a appelé à investir dans « la prévention et l’anticipation des futures catastrophes, pandémies et autres chocs ».
Source : la patrie news