Le PDG du groupe Sonatrach, Toufik Hakkar, a révélé, aujourd’hui, en marge de la cérémonie consacrée à la présentation de son bilan des réalisations pour l’exercice 2020 à fin 2021, que l’Algérie a pris toutes les précautions en cas de non-renouvellement du contrat d’exploitation du gazoduc Medgaz reliant l’Algérie et l’Espagne, en traversant le territoire du Maroc.
« Sonatrach est prête à honorer ses obligations même si la demande de gaz de l’Espagne augmente » rassure le PDG, ajoutant que le contrat d’exploitation du gazoduc traversant le Maroc expire le 31 octobre.
Un gazoduc qui, doit-on le rappeler, est entré en exploitation il y a 25 ans pour le transport à partir de Hassi R’mel en direction de l’Espagne et du Portugal de plus 10 milliards de mètres cubes de gaz en passant par le Maroc.
Long de 1 400 kilomètres pour unir le nord de l’Afrique au sud de l’Europe, à travers un conduit sous-marin le long du détroit de Gibraltar, le gazoduc Maghreb-Europe permet à l’Espagne et au Portugal d’assurer leurs approvisionnements à plus ou moins 30% de leurs besoins annuels en gaz.
Ceci sans compter l’apport de l’autre gazoduc qui va de Béni-Saf à Almeria à travers la Méditerranée, le gazoduc Medgaz, détenu par Sonatrach et son partenaire espagnol Naturgy, la compagnie espagnole de distribution et commercialisation de l’électricité et du gaz.
Source : la patrie news