Après le variant britannique, celui de l’Afrique du Sud et l’indien, voilà que la souche d’émergence nigériane a fait son entrée en Tunisie. Qu’en est-il de cet autre variant dont on entend parler moins souvent?
Présent dans au moins 41 pays, l’émergence du variant nigérian remonte à décembre 2020, dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest.
La souche du Nigéria fait partie des variants placés sous surveillance rehaussée par plusieurs autorités sanitaires mondiales dont notamment l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).
Selon cet organisme, le variant nigérian est un variant d’intérêt et non un variant préoccupant comme le britannique, «car aucun impact épidémiologique ou clinique n’a été démontré à ce jour».
Cependant, plusieurs spécialistes affirment que face au système immunitaire et à un rythme de transmission élevé, ce variant arrive avec un «cocktail de changements» qui lui permet de progresser.
Le ministre de la Santé, Faouzi Mahdi, a révélé, ce lundi 28 juin 2021, que 18 cas d’infection par la souche indienne du coronavirus et un cas d’infection par la souche nigériane ont été détectés en Tunisie jusqu’à présent.
Dans une déclaration faite aujourd’hui à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), le ministre de la Santé a confirmé la détection de 18 cas du variant indien dont sept à Kairouan, deux à Siliana, un à Monastir et huit dans le Grand Tunis. Il a également révélé que deux cas du variant nigérian ont également été découverts un à Nabeul et un autre à Médenine.
Source : Webdo