Pour la promotion de secteurs vitaux tels que la santé, la protection sociale et l’éducation
En 2020, l’Union européenne (UE) a débloqué les 450 millions d’euros de subventions promis, pour la promotion de secteurs vitaux au Maroc tels que la santé, la protection sociale et l’éducation, a déclaré, mercredi à Rabat, l'ambassadrice de l’UE au Maroc, Claudia Wiedey citée par les médias.
S’exprimant lors d’un point presse sur le bilan 2020 et les perspectives 2021 du partenariat Maroc-UE, la diplomate européenne a noté que l’année 2020 a été une « année remarquable où nous avons travaillé ensemble d’une façon exceptionnelle et efficace et nous sommes contents et fiers du résultat qu’on a réussi », rapporte l'Agence de presse africaine (APA).
Le Maroc a très bien réagi dès le début de la pandémie, a-t-elle dit, ajoutant que « nous ne sommes pas encore sortis de la crise mais nous commençons 2021 avec de bonnes perspectives »
« Nous abordons ensemble 2021 avec l’ambition commune d’un renouveau, dont les jalons ont été posés le 9 février dernier avec la communication de l’UE pour un nouvel agenda pour la Méditerranée », a-t-elle indiqué.
Cette communication a proposé plusieurs orientations, dont le développement humain, la bonne gouvernance et l’état de droit, la résilience, prospérité et transition numérique, la paix et la sécurité, la migration et la mobilité, la transition écologique, ainsi qu’un plan économique et d’investissement, a ajouté la diplomate européenne.
Ce plan identifie un certain nombre de programmes-phares parmi lesquels figure en bonne place l’appui de l’Union européenne au Fonds Mohammed VI pour l’Investissement. Le Fonds européen pour le développement durable (EFSD +) sera mobilisé, ainsi que les autres Institutions financières européennes, pour contribuer aux opérations du Fonds Mohammed VI, a-t-elle souligné.
Interrogée sur la décision des Etats Unis de reconnaître la marocanité du Sahara, la diplomate a indiqué prendre bonne note de la décision de l'ancien président Donald Trump, relevant qu'il s'agit d' « une décision d'un État important qui est membre permanent du Conseil de sécurité », rapporte l'APA.
Notant que la position de l'UE reste "avec la ligne des Nations Unies", Wiedey a émis le souhait que le processus politique redémarre le plus rapidement possible pour trouver "une solution politique durable et acceptable", qui sera pour le bien du Maroc, des parties impliquées et pour toute la région du Maghreb, qui demeure la moins intégrée du monde.
Wiedey a, enfin, souligné que la perte économique de cette non intégration au Maghreb est énorme, estimant qu’on ne pourra réaliser les opportunités qui s’offrent qu’au moment où le conflit est réglé sur une base de compromis qui permet d’aller de l’avant.
Source : AA