Selon le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, lors de sa participation à la Conférence de Berlin II, sur la crise libyenne.
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a déclaré mercredi que la tenue d'élections en Libye ouvrirait des perspectives pour rétablir la paix et la stabilité dans ce pays, soulignant la nécessité d'unifier les institutions libyennes.
C'est ce qui ressort de son allocution prononcée lors de sa participation à la Conférence de "Berlin II" sur la Libye tenue, ce mercredi, dans la capitale allemande, Berlin.
"Pour nous, il n'y a pas d'Ouest, d'Est, Nord ou Sud. Il n'y a qu'une seule Libye", a-t-il affirmé.
Et le chef de la diplomatie algérienne d'ajouter, "par conséquent, il doit y avoir des institutions unifiées pour accomplir les aspirations légitimes du peuple libyen dans sa diversité".
Boukadoum a noté que "la réunification des institutions nationales libyennes, en particulier celles chargées de la sécurité et la défense, est essentielle non seulement pour la sécurité de la Libye, mais pour la région dans son ensemble".
Il a déclaré que son pays "estime que les élections sont la clé pour résoudre la question du leadership (légitimité) et ouvriront de nouveaux horizons pour rétablir la paix et la stabilité dans le pays".
Boukadoum a souligné que "les préparatifs nécessaires à la tenue d'élections libres, justes et sûres le 24 décembre prochain, devraient être achevés dès que possible".
"Cela inclut notamment la clarification de la base constitutionnelle et l'adoption d'une législation électorale pour s'assurer que les Libyens ne manquent pas cette étape importante", a-t-il conclu.
En janvier 2020, Berlin avait accueilli une conférence avec une participation internationale pour contribuer à trouver une solution au conflit libyen, laquelle, s'est soldée par des recommandations dont un accord pour un cessez-le-feu complet et durable dans le pays.
La Libye, pays riche en pétrole, connaît une percée politique depuis quelques mois. Un gouvernement d’unité nationale et un nouveau Conseil Présidentiel ont pris leurs fonctions le 16 mars 2021, pour conduire le pays aux élections législatives et présidentielle prévues le 24 décembre prochain.
Source : AA