Lors de sa rencontre avec la diaspora tunisienne en Italie, le Président de la République Kaïs Saïed a réaffirmé son ouverture au dialogue.
Le président tunisien Kaïs Saïed a affirmé qu'il était ouvert au dialogue, démentant les informations selon lesquelles, il aurait qualifié certaines parties tunisienne ''d'antipatriotiques".
C'est ce qui ressort d'un communiqué publié par la présidence de la République tunisienne à l'issue de sa rencontre à la résidence de l'ambassadeur de Tunisie à Rome, avec la diaspora tunisienne, en présence de l'ambassadeur et des consuls de Tunisie en Italie.
D'après le communiqué, Saïed "a évoqué au cours de la réunion un certain nombre de dossiers nationaux, réitéré son ouverture au dialogue et démenti les fausses informations selon lesquelles, il a qualifié certaines parties tunisiennes d'antipatriotiques".
Le président tunisien a conclu une visite officielle de deux jours en Italie, au cours de laquelle il a rencontré son homologue italien Sergio Mattarella, le président du Conseil d'État Riccardo Virgilio et le Premier ministre Mario Draghi.
Le secrétaire général adjoint de l'Union générale tunisienne du travail, Sami Tahiri, a critiqué, mercredi, les propos tenus par Saïed qui a qualifié le précédent dialogue national (2013) d'"antipatriotique".
Al-Tahri a déclaré dans un post sur sa page Facebook : ''Excusez-moi, Monsieur le Président, Houcine al-Abbasi (le Secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail), et les dirigeants de l'UGTT, les syndicats et les syndicalistes sont des patriotes et n'ont besoin en aucun cas de l'avis de quiconque pour le prouver''.
Des sites Web tunisiens, dont ''Nessma'', ont rapporté les propos de Saïed lors de sa rencontre avec d'anciens chefs de gouvernements mardi, où il aurait déclaré que le dialogue ''ne sera pas une tentative désespérée et misérable pour donner une fausse légitimité aux traîtres et aux voleurs, et le dialogue n'aura lieu que pour résoudre les problèmes des Tunisiens, et il ne sera jamais comme ceux qui l’ont précédé''.
Il aurait aussi ajouté, selon la même source : "Quant au dialogue qui est qualifié de patriotique, comme il l'était dans le passé (2013), ce n'était pas un dialogue et ce n'était point patriotique".
En 2013 la Tunisie a été le théâtre d'une crise politique et sécuritaire qui a déstabilisé le pays avec des assassinats politiques et des actes terroristes qui ont coûté la vie à deux leaders d'opposition de gauche et nombre de soldats dans les hauteurs du mont Chaambi à l'ouest de la Tunisie. Suite à ces événements, un quartet du dialogue national a été formé pour contenir la crise sans la pays.
Source : AA