Toyota annonce pour la première fois une baisse de sa production
- Le 31 Octobre 2024
Les prix grimpent à près de 72 dollars pour un baril de brut Brent, renforcés par les restrictions de la production, imposés par l’OPEP+
Les cours du pétrole brut ont conforté leurs progressions ce vendredi, en s'approchant de leurs plus hauts sommets en deux ans, favorisés par un contexte anticipant la reprise de la demande mondiale et les restrictions imposées sur la production et l’offre.
A 09 h 52 GMT, les contrats à terme sur le brut Brent, pour une livraison en août, se sont négociés à 71,65 dollars le baril, soit une augmentation de 34 cents, ou 0,48 %.
Les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate, pour une livraison en juillet, ont augmenté de 35 cents, soit 0,48 %, à 67,16 dollars le baril.
Les cours des deux références pétrolières sont à leur plus haut niveau depuis avril 2019.
Les cours ont été soutenus par des données solides sur l'économie américaine et l'assouplissement des restrictions contre le coronavirus dans le monde, avec la progression mondiale des campagnes de vaccinations.
Les données de l'U.S. Energy Information Administration (EIA) ont montré, dans la journée du jeudi, une baisse des réserves américaines de brut de 5,1 millions de barils, à un moment où les analystes s'attendaient à une baisse de seulement 2,4 millions de barils.
Les données du jeudi émanant du département américain du Travail ont montré également que les nouvelles demandes d’allocations chômage sont tombées en dessous de la barre des 400 000 au cours de la dernière semaine, approchant les niveaux constatés au début du mois de mars 2020, avant que la pandémie de coronavirus n'affecte le marché du travail américain.
Plus tard dans la journée, les données concernant l'emploi aux États-Unis pour le mois de mai seront publiées, et c'est l'un des rapports les plus importants attendus par les marchés.
Les cours du brut ont également été soutenus par la consolidation des baisses de production décidées par l'alliance OPEP +, qui réunit des producteurs de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, menés par l'Arabie saoudite, et des producteurs extérieurs, menés par la Russie.
L'alliance a décidé, mardi dernier, de maintenir les réductions de productions pétrolières au seuil convenu de 6,6 millions de barils par jour jusqu'à la fin du mois de juillet.
Source : AA