Le Maroc salue son retrait de la liste européenne des paradis fiscaux

Selon un communiqué du ministère marocain de l'Économie et des Finances.

Le département marocain de l'Économie et des Finances s'est félicité lundi de son retrait de la liste grise européenne des juridictions non coopératives à des fins fiscales.

"Le Maroc ne figure plus dans la liste grise des paradis fiscaux de l'Union européenne, suite à une réunion du Conseil des affaires étrangères de l’UE, tenue dans la matinée de ce lundi. Le Royaume exprime sa satisfaction de la décision de son retrait définitif de la liste grise européenne, ce qui confirme que les mesures prises par Rabat ont été bien accueillies par ses partenaires", indique le communiqué du ministère marocain de l'Économie et des Finances.

Plus tôt lundi, les ministres des finances de l'Union européenne ont mis à jour la liste susmentionnée. Dans sa nouvelle version, le Maroc n'y figure pas.

La même source a souligné que depuis 2018, le Maroc s'est engagé dans des actions visant à garantir la conformité de son système fiscal avec les principes mondiaux de transparence et d'imposition équitable, tels qu'inscrits dans les critères de la liste de l'UE",

"Cette évaluation positive était prévue, depuis la visite du ministre de l'Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, à Bruxelles en février 2020, et sa rencontre avec son homologue européen, Paolo Gentiloni".

L'Union européenne a créé la liste en 2017 après une série de scandales, dont les Panama Papers, qui l'ont incitée à redoubler d'efforts pour lutter contre l'évasion fiscale.

Les pays "blacklistés" sont exposés à des restrictions plus sévères dans leurs relations avec les pays européens.

Le Maroc affirme avoir pris de nombreuses mesures afin d'échapper à la liste grise européenne. Il avait notamment signé en juin 2019, avec l'Organisation de coopération et de développement économiques, un accord multilatéral pour mettre en œuvre des mesures de convention fiscale.

La loi de finances pour l'année en cours a également approuvé un mécanisme d'échange de données avec les administrations fiscales étrangères, et consacré le devoir de déclaration internationale des bénéfices des sociétés étrangères opérant au Maroc.

Source : AA

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