Les écoles coraniques pourraient être autorisées à ouvrir à partir du 1er septembre prochain si la situation épidémiologique continue de s’améliorer, a indiqué, lundi, le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq.
En réponse à une question orale sur “la réouverture des écoles coraniques” présentée par le groupe Justice et développement à la Chambre des représentants, Toufiq a relevé que “les délégués du ministère examineront sur le terrain les cas de ces écoles, en particulier celles rattachées aux mosquées, lesquelles pourraient être autorisées à ouvrir à partir du 1er septembre prochain, si la situation épidémiologique continue de s’améliorer”.
“Au cours des derniers mois, certains responsables des écoles coraniques avaient soumis des demandes de réouverture et se sont engagés à un certain nombre de conditions qui ont été examinées et approuvées par des commissions spécialisées du ministère, lesquelles consistent soit en la réduction du nombre des apprenants au sein de chaque groupe pour garantir la distanciation, soit en démontrant que ces établissements disposent de lieux permettant cette possibilité”, a-t-il dit.
Et Toufiq de préciser que cette possibilité s’offre aux écoles coraniques privées contrairement à celles rattachées aux mosquées, surtout si elles disposent d’internats, soulignant la difficulté d’envisager une autorisation globale et inconditionnelle à moins que l’épidémie ne disparaisse définitivement, et ce au regard de la congestion et le manque de moyens de beaucoup d’écoles coraniques.
Le ministre a en outre relevé que le nombre des écoles coraniques est de près de 13.000 établissements et que 92% d’entre elles sont rattachées aux mosquées, ajoutant que ces établissements ont été fermés étant donné qu’il s’agit de lieux de rassemblement, conformément aux directives des autorités sanitaires et administratives.
Le ministère a œuvré pour que les organes supervisant les institutions de mémorisation du Saint Coran adoptent diverses méthodes modernes pour mémoriser le Saint Coran à distance, a-t-il conclu.
Source : infomediaire