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- Le 22 Novembre 2024
L'armée irakienne a retiré, ce dimanche, ses chars et ses véhicules militaires des rues de la capitale, Bagdad, après leur déploiement dans un contexte de tensions sécuritaires qui ont accompagné l'arrestation d'un éminent dirigeant de la "Mobilisation populaire", selon une source sécuritaire.
Les forces spéciales de sécurité ont arrêté, dans la journée du mercredi, le commandant des "Opérations Anbar" des Forces de la Mobilisation populaire, Qassem Musleh, sur fond d’accusations de "terrorisme", avant de le relâcher quelques heures plus tard, ce qui a provoqué la colère des chefs des factions au sein de la Mobilisation.
À la suite de cette arrestation, des dizaines de véhicules militaires appartenant au mouvement "Mobilisation populaire" ont été déployés dans la zone verte, au centre de Bagdad, et ont encerclé plusieurs positions, y compris la résidence du Premier ministre, Mustafa Al-Kazemi, pour faire pression sur ce dernier, afin de libérer Musleh.
Un officier du ministère irakien de la Défense, préférant garder l'anonymat, a déclaré à l'Agence Anadolu que les chars et les véhicules blindés de l'armée déployés dans les quartiers situés au sud de Bagdad avaient été retirés aujourd'hui (dimanche) sur ordre du commandement des forces armées.
Et d’ajouter que l'armée avait déployé, mercredi, des véhicules blindés et des chars d’assaut, pour prévenir tout mouvement militaire pouvant menacer la zone verte lourdement fortifiée, au centre de la capitale, soulignant que "les choses sont revenues à la normale après la résolution des tensions".
Jusqu'à 11 h 45 (GMT), les autorités irakiennes n’ont émis aucun commentaire à ce propos.
La "Mobilisation populaire" est une institution affiliée aux forces armées irakiennes, et est soumise directement au Premier ministre du pays.
Selon certains observateurs du fait irakien, la "Mobilisation" a accru son influence à grande échelle, et est devenue plus forte que les autres institutions étatiques. Ses commandants ne se soumettent pas aux ordres du gouvernement irakien, mais plutôt à ses dirigeants proches de l'Iran.
Source : AA