« Le niveau de violence domestique sexiste a fortement augmenté en Tunisie, notamment pendant la pandémie et le mois de Ramadan », a regretté le ministère de la Femme, de la famille et des personnes seniors.
Commentant le meurtre de Refka Cherni, tuée dimanche par son mari au Kef, le Ministère a noté que la violence domestique en particulier a atteint son apogée.
Le ministère a mis en garde contre la normalisation de toutes les formes de violence à l’égard des femmes, que ce soit dans l’espace privé ou public.
Ces violences, selon un communiqué du département, doivent être traitées en rompant définitivement avec la politique d’impunité contre les menaces auxquelles les femmes sont exposées et en assurant une intervention immédiate et urgente dès les premiers signes d’agression.
Refka, rappelons-le, a été tuée après que son mari, un agent de la Garde nationale, lui ait tiré dessus avec son arme de service. La victime, mère de trois enfants, avait 26 ans.
Source : Webdo