Tunisie. Journée mondiale de la liberté de la presse : Aloui qualifie le SNJT de criminel

Hier, lundi 3 mai, la Tunisie a célébré la journée mondiale de liberté de la presse. Une occasion pour valoriser le travail des journalistes notamment dans ce contexte de construction démocratique.

Sauf que pour la coalition Al-Karama c’était une opportunité pour s’attaquer au syndicat des journalistes tunisiens. En effet, pour les différents députés de cette coalition, c’était l’occasion de monter leurs hostilités envers les journalistes tunisiens.

Le député de ladite coalition Abdelatif Aloui est allé jusqu’à qualifier le SNJT de criminel. Pour lui, les adhérents à ce syndicat sont des mercenaires au service de la France.

Sans aucune explication, le député s’est gratuitement attaqué au syndicat et aux journalistes tunisiens en les qualifiant de tous les noms.

Le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Yassine Jelassi, a déclaré que  » l’impunité en ce qui concerne les agressions sur les journalistes ouvre la voie à la violence et à l’anarchie en général « .

Dans une déclaration, lundi, à l’agence TAP, à l’occasion de la remise du rapport annuel sur l’état de la liberté de la presse en Tunisie (1er mai 2020-30 avril 2021), Jelassi a appelé toutes les institutions de l’Etat, dont en premier lieu les trois présidences, à mettre fin aux agressions commises sur les journalistes et à poursuivre leurs auteurs en justice.

Le syndicat National des journalistes Tunisiens (SNJT) a classé le ministère de l’Intérieur, la présidence du gouvernement et la coalition Al Karama parmi les premiers responsables d’agressions ciblant les journalistes et d’atteinte à la liberté de la presse pendant la période entre le 1er mai 2020 et le 30 avril 2021.

Source : Webdo

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