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- Le 22 Novembre 2024
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté mardi 27 avril son armée à rester en état d'alerte, assurant que les forces russes pouvaient revenir «à tout moment» à la frontière, malgré l'annonce de leur retrait.
«Si les troupes (russes) se retirent, cela ne veut pas dire que l'armée ne doit pas être prête au retour à tout moment de troupes vers la frontière de notre pays», a-t-il déclaré en visitant des positions ukrainiennes dans le Sud, près de la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée par la Russie en 2014. «Il est très important de voir l'état de notre armée, l'état technique et psychologique», a encore ajouté le chef de l'État.
Après avoir déployé ces dernières semaines jusqu'à 100.000 soldats près de la frontière orientale ukrainienne et en Crimée, ce qui a provoqué un regain de tensions internationales et les craintes d'une invasion russe, Moscou a annoncé vendredi dernier le début de leur retrait des zones frontalières. «L'Ukraine reste vigilante, mais se félicite de toute mesure visant à réduire la présence militaire», avait dans un premier temps réagi Zelensky. L'annonce russe n'a pas paru pour l'instant très convaincante à Washington. «Nous avons vu un certain départ de certaines forces russes loin d'Ukraine», mais «il est trop tôt pour le prendre pour argent comptant», a déclaré lundi 26 avril John Kirby, porte-parole du Pentagone.
Parallèlement, les heurts se sont multipliés entre les forces ukrainiennes et les séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine depuis le début de l'année, après une trêve largement respectée pendant la deuxième moitié de 2020. Ce mardi, l'armée ukrainienne a fait état d'un militaire tué et de trois autres blessés, leur véhicule ayant sauté sur une mine. Au total, une trentaine de soldats ukrainiens ont été tués depuis le début de l'année contre 50 en 2020. Les insurgés ont fait état d'au moins vingt de leurs combattants tués depuis janvier. La guerre dans le Donbass, une région industrielle russophone et russophile de l'est de l'Ukraine, a fait plus de 13.000 morts depuis son déclenchement en 2014, dans la foulée de l'annexion de la Crimée.
Source : Le Figaro