L’herbe est toujours plus verte ailleurs. Les talents et compétences algériens rêvent de s’expatrier à la recherche de meilleures opportunités.

83 % des Algériens aspirent à une mobilité internationale, a révélé un sondage réalisé par la plateforme de recrutement Emploitic en collaboration avec le cabinet de conseil international Boston Consulting Group, et avec The Network, le réseau mondial des plus grands sites de recrutement, a indiqué le prestataire algérien un communiqué publié hier mercredi sur son site officiel.

Intitulé « Mobilité et Priorité des Talents en 2021 en Algérie », le sondage a impliqué 209 000 personnes à travers 190 pays, dont « 2771 répondants algériens, âgés entre 21 et 50 ans, d’un niveau universitaire, et occupant des fonctions dans différentes spécialités ».

Le taux de 83% des Algériens qui aspirent à une mobilité internationale est supérieur au taux moyen des pays africains (71%) et à la moyenne mondiale (50%).

« 100% des Algériens répondants dont le métier est la Digitalisation & Automatisation, déclarent aspirer à l’exploration de nouveaux horizons à l’international », a indiqué le même sondage.

« Pour les métiers de Consulting, de Recherche Scientifique et de Marketing & Communication, le taux de réponse est de 90%. Quant au métier des services, nous notons un taux de réponse de 71% », selon le même rapport.

Attractivité de l’Algérie

« Malgré le désir de la plupart des répondants à s’expatrier, les résultats n’en réduisent pas moins l’attractivité de l’Algérie en tant que destination offrant de multiples opportunités professionnelles », a précisé Emploitic dans le même communiqué, soulignant que l’Algérie est classée 65ème pays le plus attractif sur les 190 pays participants. Elle était classée 83ème en 2018 et 114ème en 2014.

La Tunisie, La Syrie, Le Bénin, l’Irak et la Lituanie sont les cinq premiers pays ont les répondants sont les plus intéressés par une opportunité professionnelle en Algérie, selon le même sondage.

Dans un contexte particulier marqué par la crise sanitaire, la reconversion professionnelle est vue comme une alternative afin de parer au chômage.

En effet, « 79% des travailleurs algériens interrogés sont prêts à changer de métier et se donnent les moyens pour y parvenir, car 72% d’entre eux déclarent avoir consacré beaucoup de temps à la formation et au développement de leurs compétences », a indiqué Emploitic dans le même communiqué

A ce propos, le prestataire algérien a indiqué que les trois premiers métiers vers lesquels les algériens sondés veulent se diriger sont : Le Marketing & Communication, la Digitalisation & Automatisation et le Consulting.

Source : Algerie-Eco