En réponse aux accusations « calomnieuses » de ces associations selon lesquelles le mouvement d’obédience islamique incite « à la haine, à la violence et à la discorde », rapporte un communiqué d’«Ennahdha».
Le mouvement tunisien « Ennahdha » a condamné mercredi les « accusations calomnieuses » portées à son encontre par des associations, selon lesquelles le parti incite « à la haine, à la violence et à la discorde ».
Le parti a accusé les associations de s’être passé « maîtres dans la désinformation », de tenter de ternir son image et de porter atteinte à sa réputation, au double plan national et international.
Des associations de la société civile avaient publié mardi une déclaration commune condamnant le meurtre d’une policière française, à la suite d’une attaque au couteau survenue vendredi dernier en région parisienne (France), perpétrée par un ressortissant Tunisien.
Lesdites associations ont accusé « Ennahdha » et ses organisations affiliées d'inciter « à la haine, à la discorde et à la violence » et ce, depuis 2011, à travers les réseaux sociaux et les médias.
Parmi les associations signataires de la déclaration figurent: L'Organisation contre la torture en Tunisie, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), le Centre de Tunis pour la liberté de la presse (CTLP), L'Observatoire National pour la Défense du Caractère Civil de l’Etat et le Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme.
« Ennahdha », qui possède le plus grand bloc parlementaire (54 députés sur 217), a réitéré sa condamnation du «crime odieux» dans lequel une policière française a trouvé la mort, et a appelé à « la coordination de tous les efforts nationaux et internationaux pour lutter contre le crime terroriste et toutes les formes de violence et d’agression contre des innocents ».
Le mouvement a exprimé son « étonnement » face aux accusations calomnieuses et infondées (formulées dans la déclaration commune des associations tunisiennes) selon lesquelles le parti relaie des discours incitant à la haine, à la discorde et à la violence, dans une manœuvre flagrante pour entacher sa réputation et lui porter préjudice aux niveaux national et international ».
Le mouvement a fermement condamné « toutes les parties qui sont passées maitres dans la désinformation, la falsification des faits et l’instrumentalisation de la « misère » pour régler des comptes idéologiques avec une composante politique nationale ».
Source : AA