Le syndicat des médecins, pharmaciens et médecins dentistes hospitalo-universitaire a dénoncé la décision du ministre de la Santé d’interdire toute intervention dans les médias sans autorisation du département.
En effet, dans un mémorandum adressé à ses perspectives, le ministère de la Santé a annoncé que le traitement avec les médias écrits, visuels et audio, en plus des sites de médias sociaux ouverts au public, se fait exclusivement pour ceux qui en sont chargés.
Sur cette base, le ministère a averti que toute interaction des cadres et agents avec les médias et les réseaux sociaux est soumise exclusivement et au préalable à une autorisation.
Le syndicat a rappelé que la liberté d’expression et les libertés académiques sont des droits constitutionnels qui ne peuvent être violés, que l’opinion scientifique est libre et objective, et qu’elle ne peut en aucun cas être soumise à une autorisation préalable.
« Le citoyen et le public ont le droit d’être informés des derniers développements scientifiques concernant l’épidémie par des spécialistes du domaine reconnus pour leur compétence, leur objectivité et leur indépendance », souligne un communiqué du syndicat, considérant que le mémorandum ne peut être considéré que comme une tentative de faire taire les experts, et peut induire un manque de confiance dans l’efficacité des décisions sanitaires prises.
Et d’appeler le ministère de la Santé à créer une stratégie médiatique efficace pour lutter contre la pandémie préparée de manière participative avec les professionnels de la santé et d’autres professionnels.
Le syndicat a affirmé qu’il se réserve le droit de défendre ses perspectives par tous les moyens légitimes de lutte contre toute violation de leurs libertés scientifiques et académiques et de leur droit d’exprimer leur opinion.
Source : Webdo