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- Le 03 Février 2025
En cette période hivernale marquée par la crise énergétique en Iran, de nombreuses usines et administrations dans certaines provinces ont été mises en congé, tandis que les écoles ont adopté l'enseignement à distance.
Dans ce pays riche en pétrole, l'absence d'investissements suffisants dans les infrastructures énergétiques, due aux sanctions économiques, entraîne des pénuries d'énergie et des coupures de courant dans les zones industrielles et résidentielles, causant ainsi des problèmes économiques et sociaux, en particulier pendant les mois d'hiver.
Les coupures d'électricité et de gaz naturel deviennent inévitables lorsque la demande croissante d'énergie du pays, en particulier pendant les mois d'hiver, est combinée à l'inadéquation des infrastructures existantes.
Le président Masoud Pezeshkian a fait une adresse pour demander aux citoyens de régler leurs chaudières deux degrés plus bas.
Le ministre de l'Énergie, Abbas Aliabadi, a quant à lui appelé les citoyens à réduire leur consommation de carburant afin de fournir plus de gaz aux centrales électriques et d'éviter des problèmes d'approvisionnement en électricité.
Abbas Aliabadi a expliqué que certaines centrales électriques fonctionnaient mal et a recommandé à la population de réduire sa consommation de carburant.
En raison de la crise énergétique, l'enseignement a été suspendu à tous les niveaux dans plusieurs régions, dont Ardabil, Téhéran, l'Azerbaïdjan occidental, Semnan, Gulistan, le Khorassan du Nord, Reza Khorasan, Mazandéran, Zanjan, le Kurdistan et Kermanshah.
- Arrêt du fonctionnement des usines et des ateliers
Le vice-président iranien Mohammad Jafar Qaimpenah a déclaré le 17 décembre que les activités des usines et des ateliers dans certaines zones industrielles avaient cessé en raison du manque de gaz naturel dans le pays.
Il a annoncé que les besoins du pays en gaz naturel s'élevaient à 945 millions de mètres cubes, mais que seuls environ 840 millions de mètres cubes avaient été produits.
Selon le site d'information Tejaratnews, la plupart des besoins en électricité du pays sont encore couverts par des centrales thermiques au gaz naturel. Cette situation entraîne un déficit d'environ 15 000 mégawatts durant les périodes de pointe de la demande d'électricité. Les coupures de courant fréquentes posent de graves problèmes à l'industrie et aux citoyens.
En Iran, 94 % de l'électricité est produite à partir de combustibles fossiles. Alors que la part de l'énergie éolienne et solaire dans le monde est de 13 %, elle n'est que de 0,6 % en Iran.
- Les pannes d'électricité causent des milliards de dollars de dommages à la production
La dépendance excessive au gaz naturel, l'absence de développements technologiques et la vétusté des infrastructures ont un impact négatif sur le développement des énergies renouvelables. En outre, les infrastructures de production et de transport obsolètes entraînent des pertes d'énergie et portent gravement atteinte à l'économie nationale.
Cette inefficacité entraîne des coûts supplémentaires et réduit la fiabilité du réseau électrique. Les pannes d'électricité dans le pays sont estimées à 5 à 8 milliards de dollars US par an pour la production industrielle.
L'Iran prévoit de porter sa capacité en matière d'énergies renouvelables à environ 2 500 mégawatts d'ici à 2030. Toutefois, les difficultés financières et les sanctions économiques ont un impact négatif sur l'afflux d'investissements étrangers et de technologies de pointe.
Selon l'Administration américaine d'information sur l'énergie (EIA), la Russie possède les plus grandes réserves prouvées de gaz naturel au monde, avec 47 000 milliards de mètres cubes, tandis que l'Iran occupe la deuxième place avec 34 000 milliards de mètres cubes.
Source: AA