La France a exprimé, jeudi, ses inquiétudes "que les récents développements sécuritaires au Liban contribuent à une escalade dangereuse des tensions dans la région", selon un communiqué émis mercredi par la diplomatie française sur son site officiel et consulté par Anadolu.
La France a appelé les autorités israéliennes à "faire preuve de la plus grande retenue", affirmant qu'elle avait pris note de leurs déclarations concernant les opérations militaires au Liban.
La France a également appelé le Hezbollah à cesser "immédiatement ses attaques contre le territoire israélien", précisant que le maintien de la paix "nécessite que l’ensemble des partis libanais fassent prévaloir l’intérêt national et se tiennent à distance des conflits ouverts dans la région".
Cette déclaration de la France intervient dans un contexte de violences ascendantes entre Israël et le Hezbollah libanais.
Les journées de mardi et mercredi ont été particulièrement marquées par des explosions meurtrières menées à travers des appareils de communication sans fil, faisant 26 morts et 3 250 blessés, dont 300 dans un état critique, côté libanais.
Depuis le 8 octobre, les factions libanaises et palestiniennes au Liban, notamment le Hezbollah, échangeaient quotidiennement les bombardements avec l’armée israélienne à travers la « Ligne bleue » qui les sépare, faisant des centaines de morts et de blessés, la plupart du côté libanais.
Ces factions exigent la fin de la guerre menée par Israël, avec le soutien américain, dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, qui a fait plus de 136 000 victimes entre morts et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus, sur fond de destruction massive et de famine meurtrière.
Il convient de noter qu’Israël occupe des terres au Liban, en Syrie et en Palestine depuis plusieurs décennies.
Source: AA