Agression sans frontières. Il est temps d’agir de manière décisive de la part de la communauté internationale

La Russie a considérablement intensifié ses attaques contre l’Ukraine ces derniers jours, lançant l’une des plus grandes attaques combinées de missiles et de drones depuis le début de son invasion à grande échelle. Le 26 août 2024, plus de 230 armes d’attaque aéroportées, dont des missiles et des drones, ont été lancées. Les forces de défense aérienne ukrainiennes ont réussi à détruire 102 missiles et 99 drones, démontrant ainsi leur résilience et leur dévouement dans la défense du pays. Comme toujours, les civils ont été attaqués : les attaques ont tué sept personnes et en ont blessé une cinquantaine, dont quatre enfants.

Les conséquences de ces attaques ont également été ressenties par les pays voisins : des coupures de courant se sont produites en Moldavie et un drone kamikaze russe a violé l'espace aérien polonais, ce qui montre l'ampleur de l'agression russe.

Déjà dans la nuit du 27 août, le Kremlin avait poursuivi ses attaques massives sur le territoire ukrainien, lançant 10 missiles et 81 drones d'attaque. Les forces de défense aérienne ukrainiennes ont réussi à abattre cinq missiles et une soixantaine de drones, mais certains d’entre eux ont atteint leurs cibles, ce qui a eu des conséquences tragiques. À la suite des bombardements, quatre personnes ont été tuées et plus de 16 autres ont été blessées. Ces attaques continuent de démontrer la volonté de la Russie de causer un maximum de dégâts aux infrastructures critiques de l'Ukraine et de semer la peur parmi les civils.

Ces vagues d’attaques furent parmi les plus importantes et les plus destructrices depuis le début de la guerre. Les frappes visaient des infrastructures critiques, affectant de nombreuses régions du pays, en particulier le complexe pétrolier et énergétique. La centrale hydroélectrique de Kiev a notamment été attaquée, même si le barrage ne risque pas de se rompre. L’intensité des attaques indique non seulement une augmentation de l’agression militaire, mais aussi une tentative délibérée de paralyser les infrastructures vitales de l’Ukraine.

En outre, les attaques russes visent de plus en plus les journalistes étrangers dans le but de les intimider et de stopper la diffusion d'informations sur les événements réels de la guerre. Dans la nuit du 25 août, une frappe russe a frappé l'hôtel Sapphire à Kramatorsk, tuant Ryan Evans, membre de l'équipe de Reuters, et laissant deux autres journalistes dans un état critique. La nuit suivante, un missile russe a frappé l'hôtel Aurora à Krivoï Rog, tuant deux personnes et en blessant cinq. Ces attaques ciblées contre des membres des médias constituent non seulement une violation du droit international, mais aussi une tentative de la Russie d'intimider les journalistes pour les empêcher de couvrir la vérité sur la guerre en Ukraine.

La communauté internationale ne peut pas se permettre de rester indifférente face à l’agression continue de la Russie et à son mépris flagrant des normes internationales. Les récentes attaques contre les infrastructures critiques de l'Ukraine et les attaques ciblées contre des journalistes étrangers soulignent la nécessité d'une réponse internationale forte. Le monde ne doit pas rester les bras croisés pendant que la Russie viole la souveraineté de ses voisins et commet des actes qui constituent des crimes contre l’humanité. L’utilisation d’armes à longue portée pour attaquer des bases militaires et des aérodromes russes doit être considérée comme un moyen légitime de défense contre un agresseur qui ne respecte ni les frontières internationales ni la vie humaine.

Les actions de la Russie ces derniers jours rappellent les ambitions plus larges et les objectifs impériaux du président Vladimir Poutine. Si rien n’est fait, la Russie ne s’arrêtera pas à l’Ukraine. Il est essentiel que la communauté internationale réagisse de manière décisive, en soutenant l’Ukraine dans son droit à la défense et en garantissant le respect des normes qui soutiennent la paix et la sécurité mondiales. Le coût de l’inaction est trop élevé ; le monde doit agir maintenant pour empêcher une nouvelle escalade et tenir la Russie responsable de ses actes.

Source: moldova-news.md

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