L’Australie refuse un visa à Ayelet Shaked
- Le 22 Novembre 2024
Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez s'est dit « profondément préoccupé » par ce qui se passera en Palestine après la fin des violences actuelles.
"Car quel avenir? Continuer les colonies illégales en Cisjordanie? Détruire totalement Gaza? Comment les Gazaouis vont-ils rentrer chez eux? Quelle sera l’autorité qui gouvernera Gaza au lendemain de la fin des hostilités? ", a-t-il demandé en s'adressant au Parlement mercredi.
Sanchez a fait savoir que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu avait clairement indiqué qu'Israël ne rendrait pas le pouvoir à l'Autorité palestinienne à Gaza et qu'il poursuivrait ses colonies illégales en Cisjordanie.
"La position du gouvernement espagnol est claire : nous n'acceptons pas cette situation", a-t-il lancé.
Et d'ajouter: "Au lieu de cela, il doit y avoir une conférence de paix. En même temps, les nations occidentales, dont l’Espagne, doivent reconnaître l’État de Palestine pour créer une paix juste et durable".
"Nous défendons une position d’humanité, c’est une position de défense des droits de l’Homme et j’espère que d’autres grandes puissances qui n’ont pas la même position que nous le feront bientôt », a-t-il souligné.
Le conflit entre Israël et le Hamas a été déclenché à la suite d'une attaque transfrontalière surprise du groupe de la résistance palestinienne, en date du 7 octobre.
Israël y a répondu par des attaques aériennes et terrestres qui ont tué plus de 20 000 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, outre les déplacements massifs et les destructions des maisons et des infrastructures, tout en rejetant les appels à un cessez-le-feu permanent.
Source: AA