L’Australie refuse un visa à Ayelet Shaked
- Le 22 Novembre 2024
Depuis plus deux mois, les avions de combat israéliens mènent des frappes intenses sur la Bande de Gaza, faisant plus de 18 205 morts et près de 50 000 blessés, détruisant ainsi plus de 61% des habitations. Un bilan actualisé a fait état de 18 608 Palestiniens tués et 50 594 blessés.
Israël durcit le ton et fustige le Hamas. En effet, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a déclaré que le plan de son gouvernement au lendemain de la guerre consiste à "établir une zone tampon entre la Bande de Gaza et son enveloppe ainsi que le contrôle de l'axe (Salah al-Din) entre l'enclave et l'Égypte".
La tragédie humanitaire en cours dans l’enclave palestinienne a suscité de nombreuses réactions de la Communauté internationale. Selon la Russie, le recours par les États-Unis à leur veto contre un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, exigeant un cessez-le-feu humanitaire urgent à Gaza, signifie ''la poursuite de l'effusion de sang''.
A l'occasion de la célébration de la Journée des droits de l'homme, le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a déclaré que la poursuite des attaques israéliennes contre la Bande de Gaza constitue une menace pour les valeurs communes de l'humanité.
En Espagne, le conflit israélo-palestinien est suivi de très près. Le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel Albares a appelé à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et à la tenue d'une conférence internationale de la paix pour trouver une solution permanente au conflit israélo-palestinien.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a menacé de retirer le soutien de son ministère aux institutions écossaises après que le premier ministre écossais, Humza Yousaf, a rencontré le président turc sans la présence de fonctionnaires britanniques.
Selon Erdogan, "Si Israël devait commettre des assassinats sur le sol turc, il en paierait le prix très fort"
Le Président turc, Recep Tayyip Erdogan, a assuré que la réponse de la Türkiye serait extrêmement forte si Israël venait à mettre à exécution sa menace d'éliminer des représentants du Hamas se trouvant dans d’autres pays, notamment en Türkiye.
Au sein de l'ONU, son secrétaire général António Guterres a invoqué l'article 99 de la Charte de l'ONU pour attirer l'attention sur la situation à Gaza pour attirer l'attention sur la situation dans la Bande de Gaza et en Israël qui "pourrait menacer le maintien de la paix et de la sécurité internationales".
Toujours au sujet de Gaza, les manifestations pro-palestiniennes se poursuivent partout dans le monde. A New York, les manifestants se sont rassemblés devant le bâtiment de la mission américaine auprès des Nations unies pour protester contre l'utilisation par Washington de son droit de veto il y a quelques jours contre un projet de résolution du Conseil de sécurité appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat dans la Bande de Gaza.
En France, l’adoption de la motion de rejet par l'Assemblée enflamme la sphère politique. L'adoption de la motion de rejet contre le projet de loi immigration par l’Assemblée nationale française, avant même que les débats ne commencent, a enflammé la sphère politique en France, les oppositions parlant notamment de "désaveu" pour le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
En Afrique, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a maintenu ses sanctions contre le Niger et appelé à “la libération immédiate et sans condition” du président nigérien renversé par un coup d'Etat en juillet dernier, Mohamed Bazoum, annonçant la mise en place d'un Comité des chefs d'État “pour engager le dialogue” avec le CNSP “en vue de convenir d'une feuille de route pour une transition de courte durée”.
Au Mali, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali, Minusma a quitté définitivement Bamako, le 11 décembre, après dix ans de présence dans ce pays.
En Inde, La Cour suprême a validé la légalité de la législation adoptée par le gouvernement du Premier ministre Narendra Modi en 2019, qui avait privé la région contestée du Jammu-et-Cachemire de son statut d'État, ainsi que de son statut spécial.
Source: AA