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- Le 22 Novembre 2024
Deux juges d'instruction français ont délivré des mandats d'arrêt à l'encontre du président du régime syrien, Bachar Al-Assad, son frère, Maher Al-Assad, ainsi que deux cadres du régime, pour "complicité de crimes de guerre et crimes contre l'humanité" se rapportant à des attaques aux armes chimiques en 2013, ont rapporté des médias français.
Le président du régime syrien, son frère et les deux cadres du régime "sont visés depuis mardi 14 novembre par des mandats d’arrêt français pour complicité de crimes de guerre et crimes contre l'humanité, délivrés par deux juges d’instruction en charge du dossier sur les attaques aux armes chimiques les 5 et 21 août 2013", a indiqué la radio "France Inter" (service public).
La même source précise que "plusieurs victimes réfugiées en France avaient déposé plainte il y a un peu moins d’un an, pour ces attaques", notant que le mois dernier, des mandats d'arrêts avaient également été émis par la justice française à l'encontre de quatre ancien dirigeants de l'armée syrienne, dans le cadre de l'instruction sur le bombardement de Deraa en 2017.
En août 2017, le Réseau Syrien des Droits de l’Homme (SNHR) a affirmé, dans un rapport, que le régime syrien a eu recours aux armes chimiques à 174 reprises depuis 2013.
Le SNHR cite, entre autres, une attaque en date d'août 2013 durant laquelle "les chasseurs du régime avaient bombardé la région de la Ghouta occidentale de Damas, faisant plus de 1 400 morts civils dont de nombreux enfants et femmes, et blessant plus de 10 mille autres civils".
Le régime syrien a toujours nié tout recours aux armes chimiques.
Source: AA