Washington autorise le départ de son personnel non essentiel de son ambassade à Beyrouth

Washington a autorisé mardi le départ de son personnel non essentiel de son ambassade à Beyrouth, en raison de la dégradation des conditions sécuritaires au Liban, après le déclenchement de la guerre d’Israël contre Gaza, ont rapporté mercredi plusieurs médias étrangers.

Les autorités américaines ont également relevé le niveau d’alerte de son avis aux voyageurs de 3 à 4, soit le niveau le plus élevé, et déconseillé à tout ressortissant américain de se rendre au Liban, a indiqué le quotidien « Le Monde ».

Par voie de communiqué rendu public mardi dans la soirée, le département d’État a demandé aux ressortissants américains d’éviter tout déplacement au Liban « en raison de la situation sécuritaire imprévisible liée aux tirs de roquettes, missiles et d'artillerie entre Israël et le Hezbollah ou d'autres factions armées militantes ».

Les affrontements entre le groupe armé et parti politique libanais « Hezbollah » et l’armée israélienne se sont multipliés ces derniers jours à la frontière israélo-libanaise.

Le Hezbollah avait appelé, mardi, à observer une « journée de colère » mercredi pour condamner la frappe israélienne meurtrière sur l’hôpital Al-Ahli Baptiste de Gaza, un « massacre » dont il impute la responsabilité à Israël.

L'appel du Hezbollah a été lancé au moment où des centaines de manifestants étaient rassemblés mardi devant l'ambassade des Etats-Unis à Awkar, dans la banlieue nord de la capitale Beyrouth, scandant des slogans hostiles aux États-Unis et à Israël.

Des centaines de manifestants ont également manifesté leur colère mardi soir devant l'ambassade de France à Beyrouth, qui a essuyé des jets de pierres. Plusieurs manifestations sont prévues ce mercredi à l’appel du Hezbollah notamment à Nabatiyeh (Sud) devant l’hôpital Al-Janoub, dans la Békaa, devant le Sérail gouvernemental de Hermel, et près de l'ambassade des États-Unis à Awkar.

Depuis le lancement de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » par le mouvement de résistance islamique Hamas contre Israël, les affrontements à la frontière israélo-libanaise ont fait une vingtaine de morts côté libanais, mais aussi un journaliste de l'agence Reuters et deux civils. Au moins trois personnes ont été tuées, côté israélien, selon « Le Monde ».

Source: AA

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