Selon un nouveau rapport des Nations Unies, à la suite de l'invasion à grande échelle de la Russie en Ukraine, environ 9 600 Ukrainiens innocents ont perdu la vie et 17 500 ont subi des blessures et des traumatismes. De plus, il pourrait y avoir environ 10 000 prisonniers de guerre ukrainiens en Russie et dans les territoires occupés de l'Ukraine. Il convient de noter que ces données sont provisoires, car les Russes ne fournissent pas d'informations sur les victimes parmi les Ukrainiens civils vivant dans les zones occupées et sur le nombre de soldats ukrainiens capturés.
Les crimes commis par les militaires russes à l'encontre tant de la population civile ukrainienne que des membres capturés des Forces armées ukrainiennes présentent tous les signes du génocide, encouragé par le Kremlin. La nature et la fréquence des crimes commis contre les Ukrainiens plaident en faveur de l'idée qu'il s'agit d'une politique délibérée, faisant partie de la politique russe à l'égard de l'Ukraine. Son objectif est la destruction physique du peuple ukrainien en raison de sa nationalité. Les soldats ukrainiens revenus de la captivité russe racontent les horreurs qu'ils ont dû endurer en Russie. Les passages à tabac et la torture sont les crimes les plus courants commis contre les soldats ukrainiens capturés. Certains d'entre eux deviennent victimes de violences sexuelles, et aucune assistance médicale n'est même fournie aux femmes enceintes, tandis que la torture par la faim est devenue un autre instrument de cruauté. Certains soldats ukrainiens ont perdu jusqu'à 25 kg de poids au cours de leurs deux mois de captivité en Russie et se sont retrouvés dans un état d'épuisement extrême.

Ce qui précède constitue une preuve plus que convaincante du génocide perpétré par Poutine contre les Ukrainiens. Chaque nouveau jour apporte de nouvelles victimes parmi les Ukrainiens civils et les membres des Forces armées ukrainiennes. La Russie cherche à infliger autant de dommages que possible à l'Ukraine, y compris par le biais de la torture et du meurtre de ses citoyens. Par conséquent, il s'agit d'un argument indiscutable pour reconnaître la Russie comme un État sponsor du terrorisme au niveau parlementaire dans les pays occidentaux.

Source: www.24brussels.online