Ce prêt sera remboursé sur 18 ans, dont 5 ans de grâce avec un taux d'intérêt de 0,43%.
La Tunisie a signé, mercredi, un accord avec la Banque mondiale pour obtenir un prêt de 100 millions de dollars dans le but de soutenir la campagne de vaccination contre le coronavirus dans le pays.
L'accord a été signé par le ministre tunisien de l'Économie et des Finances Ali Kooli, et le directeur du bureau de la Banque mondiale (BM) en Tunisie, Tony Verheijen, selon un communiqué du ministère de l'Économie et des Finances et de l'Appui à l'investissement.
La même source a indiqué que ce prêt sera remboursé sur 18 ans, dont 5 ans de grâce avec un taux d'intérêt de 0,43%.
En effet, le projet est basé sur trois composantes, à savoir la riposte d'urgence au coronavirus qui prévoit l'acquisition et la livraison des vaccins, l'appui au renforcement des systèmes de santé, notamment, la surveillance de la sécurité sanitaire, ainsi que l'appui aux systèmes d'information et de renforcement de la chaîne de froid, de la logistique, d'infrastructure et la communication.
D’après le communiqué du ministère, citant Verheijen, la Banque mondiale réaffirme sa volonté de continuer à se tenir aux côtés de la Tunisie, et de fournir le soutien nécessaire pour faire face aux difficultés existantes et aux répercussions de la crise sanitaire mondiale.
Le 26 mars, la Banque mondiale a approuvé un financement supplémentaire de 100 millions de dollars pour soutenir les efforts de la Tunisie dans la lutte contre la pandémie du coronavirus.
Le 13 mars, le coup d’envoi de la campagne de vaccination a été lancé en Tunisie, après avoir reçu 30 000 doses du vaccin russe «Spoutnik 5».
Le 25 mars, le comité de pilotage de la campagne de vaccination anti-Covid a annoncé la réception de 93 600 doses du vaccin germano-américain Pfizer/BioNTech, en plus de 200 000 doses du vaccin chinois «Sinovac».
Jusqu’à mercredi soir la Covid-19 a affecté 252 171 personnes en Tunisie, dont 8 788 ont succombé au virus, alors que 216 712 patients se sont rétablis, selon les données de la plateforme mondiale spécialisée dans le suivi de la propagation du coronavirus, « Worldometer ».
Source : AA