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- Le 22 Novembre 2024
Le président russe Vladimir Poutine a rencontré Evgueni Prigojine, le chef du groupe Wagner, et ses commandants quelques jours seulement après la "rébellion", très médiatisée, du groupe paramilitaire, a annoncé le Kremlin, ce lundi.
"Le président a organisé une telle réunion. Il y a invité 35 personnes - tous les commandants des détachements et la direction du groupe, y compris Prigojine lui-même", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, aux journalistes lors d'un point de presse.
Affirmant que la réunion du 29 juin a duré trois heures, Peskov a ajouté que Poutine "a évalué les actions du groupe sur le front pendant l'opération militaire spéciale" (le terme utilisé par le Kremlin pour qualifier la guerre d'Ukraine), "et a également évalué les événements du 24 juin“, faisant référence au week-end de la rébellion.
"Poutine a écouté les explications des commandants (de Wagner) et leur a proposé d'autres options d'emploi et d'utilisation au combat […]. Les commandants eux-mêmes ont présenté leur version de ce qui s'est passé", a ajouté Peskov.
Il a également déclaré que les commandants soutenaient Poutine et "étaient prêts à continuer à se battre pour la patrie", ajoutant que c'était tout ce qu'il pouvait dire à propos de la réunion.
Le 24 juin dernier, Prigojine avait accusé le ministère russe de la Défense d'attaquer ses combattants, avant d’annoncer une “marche de la justice“ et de se diriger vers Moscou.
Le Service fédéral de sécurité russe (FSB) a qualifié l'action du groupe paramilitaire Wagner de "rébellion armée" et a entamé une procédure pénale contre Prigojine. Pour sa part, le président Vladimir Poutine a qualifié la rébellion du groupe militaire privé d'acte de "trahison".
Prigojine avait ensuite décidé de faire demi-tour "pour éviter l'effusion de sang" et se serait, depuis ces événements, installé en Biélorussie, pays allié de la Russie, dans le cadre d'un accord négocié par le président Alexandre Loukachenko.