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- Le 22 Novembre 2024
Le président sud-africain a qualifié d'"historique" la mission de paix récemment achevée par les dirigeants africains en Ukraine et en Russie, affirmant que l'Afrique souhaitait un règlement du conflit qui dure depuis 16 mois.
"Cette initiative est historique, car c'est la première fois que des dirigeants africains se lancent dans une mission de paix en dehors du continent", a écrit Cyril Ramaphosa dans son éditorial hebdomadaire.
Il a ajouté que l'une des principales réussites de la mission de paix était l'accueil positif que les dirigeants africains ont reçu des deux parties.
Le président Ramaphosa a estimé que cet accueil était encourageant et qu'il permettait d'espérer que leurs propositions de paix seraient prises en considération.
Sept pays africains ont envoyé une mission de paix en Ukraine et en Russie, la semaine dernière, afin de persuader les deux pays d'entamer un dialogue pour mettre fin au conflit qui dure depuis 16 mois.
Cette délégation comprenait le président en exercice de l'Union africaine et président comorien Azali Assoumani, le président sud-africain Cyril Ramaphosa, le président sénégalais Macky Sall, le président zambien Hakainde Hichilema, le premier ministre égyptien Mostafa Madbouly, ainsi que des représentants du Congo et de l'Ouganda.
Vendredi dernier, la délégation a rencontré le président Volodymyr Zelensky dans la capitale Kiev, puis samedi le président Vladimir Poutine à Saint-Pétersbourg.
Les dirigeants ont présenté une proposition en dix points qui, selon eux, peut contribuer à mettre fin au conflit.
Parmi ces propositions figurent des appels à la désescalade des combats et à la tenue de négociations de toute urgence, ainsi qu'à la libération des prisonniers de guerre.
Ramaphosa a précisé que le conflit entre la Russie et l'Ukraine avait de graves répercussions sur les pays africains et leurs économies.
Il a indiqué que la Russie et l'Ukraine sont toutes deux d'importants fournisseurs de céréales et producteurs d'engrais destinés aux marchés africains et que le conflit entraîne des difficultés d'approvisionnement et des hausses de prix.
Le dirigeant sud-africain a cité la Banque africaine de développement, qui a déclaré que le conflit avait "provoqué un manque d'environ 30 millions de tonnes de céréales sur le continent africain, ainsi qu'une forte hausse des coûts".
La mission de paix africaine a également recommandé de permettre aux céréales russes et ukrainiennes de transiter par la mer Noire pour atteindre les marchés mondiaux.