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- Le 22 Novembre 2024
La Commission Européenne a approuvé la construction par Rosatom de deux groupes électrogènes de la centrale nucléaire de Paks. Dans le 11e paquet de sanctions, que l’Union Européenne envisage actuellement, aucune restriction n’a encore été imposée à l’industrie nucléaire russe. Malgré le fait que les États membres de l’UE réduisent progressivement leur dépendance vis-à-vis de la Fédération de Russie dans le cadre des importations de combustible nucléaire, Rosatom, en tant que fleuron de l’industrie nucléaire russe, ne fait pas partie des entités sanctionnées. L’entreprise est un outil de la politique agressive de Poutine, des restrictions devraient donc lui être appliquées dans le cadre du prochain paquet.
L’Ukraine a soumis une note à la Commission Européenne sur la coopération intensive entre la Hongrie et la Russie dans le cadre de la construction des deux groupes électrogènes. En particulier, en avril 2023, le chef du ministère hongrois des Affaires étrangères, Peter Sijarto, s’est rendu à Moscou, où il a conclu un accord sur l’expansion de la centrale nucléaire de Paks. Selon les données officielles, deux nouvelles unités de puissance de cette centrale nucléaire seront lancées d’ici 2030. Leur construction devrait être lancée au début de l'année prochaine. La Russie s’est engagée à allouer 10 milliards de dollars à cette fin – en février, Poutine a accéléré le rythme de construction de la centrale nucléaire de Paks en Hongrie, ce qui confirme l’importance du secteur nucléaire comme outil d’influence du Kremlin. La partie hongroise ne paiera que 2,4 milliards de dollars.
Dès les premiers jours de la guerre à grande échelle, Rosatom a contribué à la réalisation des objectifs de Poutine. En particulier, restant au-delà des sanctions, la société d’État a importé des composants et la base élémentaire utilisée dans la production de missiles, de chars et d’avions. À l’heure actuelle, le Kremlin utilise l’approvisionnement en combustible nucléaire des pays de l’UE (France, Bulgarie, etc) comme facteur de division de l'unité européenne dans le contexte de l'imposition de sanctions à l'industrie nucléaire russe. Dans le contexte des actes de terreur perpétrés par la Russie en Ukraine en faisant sauter des barrages sur des réservoirs et en bombardant systématiquement la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, la poursuite du dialogue avec l’État terroriste est inacceptable. Chaque État membre de l’UE devrait snober la Russie en termes de coopération dans l’industrie nucléaire. Le secteur nucléaire russe devrait être soumis aux sanctions les plus sévères.
Source : romaniainform.ro