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Le président de la transition malienne Bah N'Daw a présidé, mardi, au Centre international de conférence de Bamako, la cérémonie du lancement de la première phase du programme de dédommagement des communautés de Tombouctou, suite à la destruction de leurs mausolées en 2012, a rapporté le site officiel de la présidence.
"La cérémonie de réparations symboliques du préjudice subi par les victimes du crime de guerre commis par Ahmad Al Faqi Al Mahdi à Tombouctou en 2012 a été organisée par le Fonds au profit des victimes et le gouvernement du Mali, en collaboration avec la Cour pénale internationale (CPI) et l’UNESCO", a indiqué le site.
"Placée sous la haute présidence de SEM Bah N’Daw, Chef de l’État, la cérémonie s’est déroulée en présence du Premier Ministre, M. Moctar Ouane, du Président du Conseil National de Transition, Colonel Malick Diaw et des membres du gouvernement", a précisé la même source, soulignant également la présence de Mme Fatou Bensouda, Procureure de la CPI, M. Qu Xing, Directeur Général Adjoint de l’UNESCO, Mme Doumbia Mama Koite, Présidente du Fonds au profit des victimes, des représentants de la Communauté internationale et plusieurs autres personnalités et victimes venues de Tombouctou.
Dans son intervention, Fatou Bensouda a indiqué que la réparation du préjudice subi par les communautés de Tombouctou s'inscrit dans le cadre de la procédure de la CPI qui a jugé l'affaire de la destruction des mausolées comme étant un crime contre l'humanité.
Le président Bah N'Daw a déclaré que la cérémonie constitue "le couronnement d’une décision de justice qui sanctionne la destruction de biens culturels comme crime de guerre", ajoutant que "la condamnation d’Ahmad Al Faqi Al Mahdi et l’ordonnance de réparation collective et individuelle serviront d’exemples à ceux qui dirigent ou accomplissent intentionnellement une attaque contre les biens culturels du monde".
Un programme de près de 4 millions USD a été lancé, en marge de la cérémonie, au profit des communautés de Tombouctou. En 2012, des groupes armés radicaux, sous la conduite d' Ahmad Al Faqi Al Mahdi, se sont attaqués à plusieurs symboles culturels de Tombouctou, classés comme des patrimoines mondiaux, qu'ils ont littéralement détruits. La Cour pénale internationale s'est saisie de l'affaire et a demandé et obtenu l'arrestation et le transfert à son siège d'Ahmad Al Faqi. Ce dernier a été jugé en 2017 et condamné à 9 ans de prison ferme.
Source : AA