De l'Autorité électorale suprême, qui a fixé les conditions pour se présenter aux élections législatives, prévues le 12 juin prochain.
La Haute Autorité électorale de l'Algérie a précisé, ce mardi, qu'un candidat aux prochaines élections législatives ne devrait pas avoir affaire avec des "milieux financiers suspects".
C’est ce qui est ressorti d’un communiqué, que l'Agence Anadolu a examiné, dans lequel l'Autorité a précisé les conditions des dépôts de candidatures aux élections législatives prévues pour le 12 juin prochain.
Depuis l'annonce de la date des élections au début du mois de mars, le président de l'Autorité suprême des élections, Mohamed Charafi, et des hauts fonctionnaires du pays ont déclaré à plusieurs reprises que l'utilisation de l'argent pour acheter des fonctions serait résolue.
Le communiqué déclare que le candidat "ne doit pas être connu auprès du public pour ses relations avec les milieux suspects de la finance et des affaires, qui pourraient influencer, directement ou indirectement, le libre choix des électeurs".
La déclaration n'a pas fourni de plus amples détails sur la procédure qui déterminerait ce lien entre les candidats potentiels aux élections et ce qu'elle a qualifié de "milieux suspects de la finance et des affaires".
Les prochaines élections adopteront, pour la première fois, un système de liste ouverte pour le plébiscite des candidats, tel qu'approuvé par la loi électorale.
Les autorités algériennes ont déclaré, à ce propos, qu’il s’agissait d’un amendement tangible pour faire face à l'utilisation de l'argent pour entrer au Parlement. Cet amendement a d’ailleurs été salué par les parties, selon les observateurs.
Le système de liste ouverte permet à l'électeur de ranger les candidats au sein d'une même liste selon sa propre discrétion, contrairement à la liste fermée, qui l'oblige à choisir une liste telle qu'elle est arrangée et fixée par un parti politique, sans aucune possibilité d’agir sur l’ordre des candidats.
Cet amendement de la loi électorale en Algérie a été envisagé dans le but de lutter contre un phénomène qui a prévalu lors des dernières élections de l '"Assemblée nationale populaire" en 2017. À l’époque, les têtes des listes électorales de plusieurs partis ont été achetées à des sommes importantes, ces affaires se sont finalement soldées par des scandales lors de leurs passages devant la justice.
Source : AA