Le ministre algérien de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a déclaré, lundi, que les conditions du marché mondial du pétrole incitent à la prudence, malgré les signes positifs en provenance de Chine, notant que les décisions volontaires de réduction de la production visent à assurer la stabilité du marché.

C'est ce qui ressort d'un communiqué émis aujourd'hui par le ministère algérien de l'Énergie en marge d'une réunion de l'alliance OPEP+ et consulté par Anadolu Ajansi.

Arkab a fait savoir que malgré les signaux positifs en provenance de Chine, les conditions du marché exigent la prudence.

La demande chinoise de brut a augmenté de plus de 15% depuis le début de cette année, après l'annulation de la politique "zéro Covid", selon les précédents rapports de l'OPEP.

Le ministre algérien a ajouté ce qui suit: "L'incertitude sur la croissance économique mondiale pourrait entraîner un ralentissement de la demande de pétrole et le marché est suffisamment approvisionné, car les stocks commerciaux sont revenus à leur plus haut niveau en deux ans."

Et de poursuivre : "Certains pays membres et non membres de l'OPEP ont décidé de procéder à une réduction volontaire de leur production de manière préventive, afin d'assurer la stabilité du marché pétrolier".

Dimanche soir, neuf membres de la coalition, soit l'Arabie saoudite, la Russie, les Émirats arabes unis, le Sultanat d'Oman, l'Irak, le Koweït, le Gabon, le Kazakhstan et l'Algérie, ont annoncé une réduction volontaire de leur production pétrolière.

La décision de réduire la production commence à partir de début mai prochain, jusqu'à la fin de 2023, par précaution contre des conditions qui affecteront négativement la demande mondiale de brut.

La réduction totale de la production de pétrole par les pays déclarés est d'environ 1,66 million de barils par jour, en plus des deux millions de barils qui ont été répartis entre les 23 membres de la coalition, en novembre dernier.

L'alliance se réunira le 4 juin pour examiner le respect de la réduction de la production par ces pays membres et pour évaluer la situation du marché pétrolier international.

Source : AA