Les garde-côtes tunisiens ont annoncé, jeudi, la mort de 14 migrants clandestins originaires d'Afrique subsaharienne, après le naufrage de leur embarcation qui tentait la traversée de la méditerranée vers l'Italie.
C’est ce qui ressort d’un communiqué de Houssemeddine Jebabli, porte-parole de la Garde nationale (Gendarmerie) tunisienne, publié sur son compte officiel Facebook.
Jebabli a déclaré qu’en ratissant les côtes tunisiennes, les unités de la Garde navale ont intercepté un groupe de migrants dont l’embarcation a fait naufrage, secouru 54 migrants (clandestins) de nationalités subsahariennes et récupéré 14 corps.
Dans un second communiqué, la même source a indiqué que dans la nuit du mercredi au jeudi, "des unités appartenant à la région de la Garde navale du centre (régions maritimes de Sfax, Kerkennah et Mahdia) et à la région de la Garde navale au Sahel (région de Monastir) ont pu déjouer 14 opérations de traversée irrégulière des frontières".
Selon le même communiqué, les unités de la Garde navale ont également pu, "secourir 435 migrants, parmi lesquels 9 Tunisiens et 426 personnes de nationalités subsahariennes".
A une cadence quasi-hebdomadaire, les autorités tunisiennes annoncent l’interception de plusieurs tentatives de migration clandestine vers les côtes européennes et l’arrestation de centaines de migrants, originaires de Tunisie ou d'autres pays africains.
La Tunisie a connu récemment une augmentation alarmante des tentatives de migration vers l'Europe, notamment vers les côtes italiennes, en raison des répercussions des crises économiques et politiques dans le pays et dans plusieurs autres pays de la région.
Les côtes tunisiennes sont aussi les théâtres d’opérations sporadiques de sauvetage de migrants, après les naufrages de leurs embarcations en Méditerranée, plus particulièrement durant leurs traversées depuis les côtes libyennes vers l’Italie.