Le parti tunisien Al Joumhouri a annoncé, mercredi, la libération de ses militants, qui avaient été arrêtés pour atteinte aux biens publics.
Le parti (opposition) a déclaré sur son compte officiel Facebook : "La liberté a triomphé. Les jeunes sont libres", accompagné de photos des militants Wissem Sghaier, Bouthayna Khlifi et Oussama Ghoulem, alors que les autorités n'ont pas encore communiqué sur le sujet.
Dans une déclaration faite à la radio locale "Diwan FM" (privée), mardi, l'avocat Youssef Beji a déclaré que les détenus du parti Al Joumhouri "ont fait l'objet d'un certain nombre d'accusations, notamment d'atteinte aux biens publics pour avoir écrit (tagué) sur des murs."
Et Beji d'ajouter : "Bouthayna Khlifi a également été accusée d'outrage à un fonctionnaire, pour avoir refusé à l'agent de sécurité de parcourir les conversations privées de son téléphone."
Selon le parti, Wissem Sghaier, Bouthayna Khlifi et Oussama Ghoulem ont été arrêtés en raison de "leur appel à la libération du Secrétaire général du parti Al Joumhouri, Issam Chebbi, écroué depuis mercredi dernier."
La Tunisie a connu une série d'arrestations, depuis le 11 février, qui ont touché des hommes politiques, des personnalités médiatiques, des militants, des juges et des hommes d'affaires.
Le président Saïed accuse certaines des personnes arrêtées de "conspiration contre la sécurité de l'État et d'être à l'origine des crises de la distribution des denrées alimentaires et de la hausse des prix."